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demi-vierge

demi-vierge [ d(ə)mivjɛrʒ ] n. f.
• 1894, M. Prévost; de demi- et vierge
Vieilli Jeune fille encore vierge de mœurs très libres. Des demi-vierges.

demi-vierge, demi-vierges nom féminin Vieux. Jeune fille aux mœurs très libres, mais qui n'a jamais eu de réelles relations sexuelles.

⇒DEMI-VIERGE, subst. fém.
Fille de mœurs très libres mais qui n'a jamais eu de relations sexuelles. Tant pis si on la croyait demi-vierge, ou une fausse ingénue, ou une poseuse, ou une simple (MIOMANDRE, Écrit sur eau, 1908, p. 126).
Emploi adj. Le jour où il l'avait rendue demi-vierge (...) et le jour où il l'avait rendue femme (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1245).
Prononc. :[d()]. Étymol. et Hist. 1894 (M. PREVOST, Les Demi-vierges [titre de l'ouvrage]). Composé de demi et de vierge. Fréq. abs. littér. :8.

demi-vierge [d(ə)mivjɛʀʒ] n. f.
ÉTYM. 1894, M. Prévost; de demi-, et vierge.
Vx. Jeune fille de mœurs très libres qui n'est vierge qu'au sens strictement physiologique du mot. || Des demi-vierges.
REM. Le mot est lié à un état ancien de l'idéologie et des mœurs. Il n'est plus en usage, sauf en emploi stylistique (ironique, etc.) ou par référence implicite ou explicite au roman de Marcel Prévost : → cit. ci-dessous.
0 Les robes de tulle blanc, bleu, rose ou mauve tendre que vous allez voir tout à l'heure, au balcon des loges, revêtent si peu de corps tout à fait intacts ! Il y a tant de demi-vierges parmi ces vierges !
Marcel Prévost, les Demi-vierges, I, III, p. 21.

Encyclopédie Universelle. 2012.