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décours

décours [ dekur ] n. m.
XIIe; lat. decursus « course sur une pente »
1Astron. Période de décroissement (de la Lune). La lune est en décours. « les élagages au décours de la lune » (Flaubert).
2Méd. Période de déclin (d'une maladie). « J'étais fiévreux, bien que le mal fût dans le décours » (Duhamel).

décours nom masculin (latin decursus, chute) Période décroissante d'une maladie, d'un mal, d'un état anormal : Fièvre à son décours. Période comprise entre la pleine lune et la nouvelle lune, durant laquelle la fraction éclairée du disque lunaire vue de la Terre décroît. ● décours (difficultés) nom masculin (latin decursus, chute) Orthographe Avec un s final qui ne se prononce pas : le décours d'une maladie ; le décours de la Lune. ● décours (synonymes) nom masculin (latin decursus, chute) Période décroissante d'une maladie, d'un mal, d'un état anormal
Synonymes :
- déclin
Période comprise entre la pleine lune et la nouvelle lune...
Synonymes :
- lune descendante

décours
n. m.
d1./d ASTRO Déclin de la lune.
d2./d MED Période de déclin d'une maladie.

⇒DÉCOURS, subst. masc.
A.— Période de temps comprise entre la pleine et la nouvelle lune. Les singes ne sont plus malades au décours de la lune (FLAUB., Tentation, 1849, p. 457) :
1. ... il connaissait les temps propres à la coupe, ceux où le bois ne sera pas attaqué de la vermoulure : c'est ordinairement quand la lune entre en décours, ...
POURRAT, Gaspard des Montagnes, Le Château des sept portes, 1922, p. 131.
B.— P. anal. Période de déclin d'une maladie. Période, phase de décours. La fièvre était en son décours (Ac.).
P. métaph. :
2. Pour vous, le temps, en son décours,
Versera de ses mains funèbres
Sur la banalité des jours,
L'épouvantement des ténèbres.
Puis, vieil enfant, vous sortirez
Triste et nu de la vie amère;
(...).
BOUILHET, Dernières chansons, Berceuse philosophique, 1869, p. 250.
3. Athlète de la Convention en Thermidor, et l'un de ses énergiques libérateurs, mais plus propre à la période ascendante qu'au décours et au déclin d'une révolution, il [Merlin de Thionville] s'efface et disparaît à mesure que la Révolution elle-même se perd dans les intrigues...
SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, t. 1, 1863-69, p. 373.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694 et 1718 s.v. decours sans accent et Ac. 1718 souligne que ,,plusieurs prononcent l'e comme un e muet`` (cf. dé-). Ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1. 1re moitié du XIIe s. « cours, écoulement (des eaux) » (Psautier d'Oxford, 1, 3, éd. F. Michel, p. 1 [decursus]) — 1611, COTGR.; 2. a) 1174 « déclin » fig. (GUERNES DE PONT-SAINTE-MAXENCE, Vie de Saint Thomas le Martyr, éd. E. Walberg, 6121); b) ca 1180 astron. (Partonopeu de Blois, éd. J. Gildea, 856); c) 1694 d'une maladie (Ac.). Empr. au lat. class. decursus « action de descendre à la course, descente rapide, chute ». Fréq. abs. littér. :13.

décours [dekuʀ] n. m.
ÉTYM. XIIe; du lat. decursus « course sur une pente », francisé d'après cours.
1 Astron. Période de décroissance (de la lune).
2 Méd. Période de déclin (d'une maladie). Déclin. || Phase de décours d'une maladie. || Dans le décours, en décours.
0 J'étais fiévreux, bien que le mal fût dans le décours.
G. Duhamel, la Pesée des âmes, VIII, p. 190.

Encyclopédie Universelle. 2012.