custode [ kystɔd ] n. f.
• 1370; lat. custodia « garde »
1 ♦ Relig. Boîte où le prêtre enferme l'hostie pour l'exposer, la transporter. ⇒ pyxide.
2 ♦ (1680 « accoudoir d'un carrosse ») Panneau latéral arrière de la carrosserie d'une automobile. Glaces de custode.
● custode nom masculin (latin custos, -odis, gardien) Dans les ordres mendiants, religieux chargé de l'inspection d'une partie de la province. ● custode nom féminin (latin custodia, garde) Partie d'une carrosserie automobile située latéralement, à l'aplomb des roues arrière, entre le toit et la ligne de ceinture. Boîte à parois de verre dans laquelle on enferme l'hostie consacrée. ● custode (expressions) nom féminin (latin custodia, garde) Lunette de custode, baie ou lunette arrière. ● custode (synonymes) nom féminin (latin custodia, garde) Boîte à parois de verre dans laquelle on enferme l'hostie...
Synonymes :
- lunule
custode
n. f.
d1./d LITURG Pavillon recouvrant le ciboire qui contient les hosties consacrées.
— Petite boîte servant à transporter les hosties.
d2./d AUTO Partie arrière du pavillon d'une automobile. Glace de custode: vitre arrière.
I.
⇒CUSTODE1, subst. masc.
A.— RELIG. CATH.
1. Personne chargée du soin des ornements. Le dernier comte de Rheineck, mort en 1544 chanoine custode de la cathédrale de Trèves (HUGO, Rhin, 1842, p. 278).
2. ,,Moine chargé de l'inspection dans certains ordres religieux`` (Ac. 1932).
B.— Gardien de musées et de monuments, notamment en Italie. Le « custode » du Ferdinandeum d'Innsbruck (MICHELET, Journal, 1838, p. 279) :
• Tout près de la porte [à Santa Maria della Pace] (...) vous voyez une toile verte; le custode vient à vous d'un air obligeant, lève le rideau, et vous apercevez les Quatre Sybilles, fresque célèbre de Raphaël.
STENDHAL, Promenades dans Rome, t. 2, 1829, p. 339.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Cf. custode2. Fréq. abs. littér. :9.
II.
⇒CUSTODE2, subst. fém.
A.— Vx. Rideau de lit. Sainte Anne, sa mère, accouche d'elle sur un lit placé au fond du théâtre; bientôt elle se lève pour allaiter son enfant, et, la chose faite, il est dit en note :« Ici sainte Anne se recouche, et sont tirées les custodes » (SAINTE-BEUVE, Tabl. poés. fr., 1828, p. 183).
♦ Loc. Donner le fouet sous la custode. ,,Châtier, réprimander en secret`` (Ac. 1798-1878).
— Spéc., LITURG. Rideau que l'on met dans certaines églises, à côté du maître-autel. Le catafalque dans l'église, les tentures de velours, les armoiries larmoyantes, les custodes et devantures d'autel (JOUY, Hermite, t. 5, 1814, p. 106).
B.— LITURG. Boîte à paroi de verre dans laquelle on enferme l'hostie. Leurs fronts bombent comme le verre des custodes (HUYSMANS, En route, t. 1, 1895, p. 11). Un ciboire ou une custode, en effet, dit l'abbé Guitrel. Tels sont les noms qu'on donne aux vases renfermant la réserve eucharistique (A. FRANCE, Anneau améth., 1899, p. 81).
— P. métaph. Elles savaient, en quittant l'église, qu'elles étaient la custode vivante d'un Dieu (HUYSMANS, En route, t. 1, 1895 p. 150).
C.— AUTOMOB. Panneau latéral arrière de la carrosserie d'une automobile. Nous avons fait toute la route à l'intérieur de la voiture, recueillant le paysage à mesure, à travers les grandes glaces de custode (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 256).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 980 custod « gardien » (Passion, éd. d'A. S. Avalle, 397) — XVIe s. ds HUG.; à nouv. 1817 (STENDHAL, Rome, Naples et Florence, t. 1, p. 53); 2. 1293 « dans certains ordres religieux, moine qui remplace le provincial » (ds Coutumes Lille, éd. Roisin, p. 329 : Custodes des meneurs [frères mineurs de Lille]). II. 1. 1370 « étui, boîte qui renferme quelque chose » ici emploi fig. (ORESME, Eth., Richel. 204, f° 550a ds GDF.); 1435 spéc. « étui renfermant des objets saints » (HOUDOY, Cptes de Cambrai, n° 183 ds GAY); 1690 (FUR. : custode ... se dit du Saint-Ciboire [...] qui est couvert d'un petit pavillon); 1694 (Ac. : Custode, se prend aussi, Pour la couverture ou le pavillon qu'on met sur le ciboire); 2. 1379 « rideau » (Inv. de Ch. V, 3533, Labarthe ds GDF.); av. 1520 sous la custode « en secret » (J. MAROT, XVI, 2 ds LITTRÉ), ,,vieillit`` d'apr. FUR. mais se dit ,,des rideaux qui sont dans quelques Églises à côté du grand autel``; 3. 1680 (RICH. : Custode [...] partie garnie de crin qui est à chaque côté du fond du carosse). I empr. au lat. class. custos, -odis « gardien », attesté en lat. médiév. comme terme eccl. (NIERM.), dér. custodire « garder ». II empr. au lat. médiév. custodia « reliquaire » et « toile recouvrant le ciboire » (XIVe s. ds NIERM.; v. aussi DU CANGE, s.v. custodia n° 6 et 7), lat. class. « garde, action de conserver », dér. de custos, -odis « gardien ». Fréq. abs. littér. :10.
1. custode [kystɔd] n. m.
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1 Vx. Gardien de musée ou de monument.
2 (1293). Relig. Dans certains ordres religieux, moine qui remplace le provincial.
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2. custode [kystɔd] n. f.
ÉTYM. V. 1370; lat. custodia « garde », de custos. → 1. Custode.
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1 Relig. Tenture qui, dans certaines églises, orne les côtés du maître-autel.
2 Relig. Voile qui couvre le saint ciboire. ⇒ Pavillon.
3 Relig. Boîte où le prêtre enferme l'hostie pour l'exposer, la transporter.
♦ Au masculin :
0 Thérèse de Jésus comme un custode resplendissant où les saintes espèces se conservaient inaltérées d'une communion à l'autre.
Claudel, Journal, 3 juin 1910.
♦ (XVIe). Fig., vx. || Sous la custode : en secret.
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II Techn. (autom.). Panneau latéral arrière de la carrosserie (d'une automobile). || Glaces de custode. — Baie de custode : chacun des panneaux vitrés fixés de part et d'autre d'une vitre ouvrante.
Encyclopédie Universelle. 2012.