cul [ ky ] n. m.
• XIIIe; lat. culus
1 ♦ Fam. Derrière humain. ⇒ arrière-train, croupe, 2. derrière, fesse, 1. fessier, fondement, postérieur; fam. 3. baba, croupion, derche, lune, panier, pétard, popotin, train. — Tomber sur le cul. Il en est resté sur le cul, très étonné. Renverser cul par-dessus tête. ⇒ basculer, culbuter. Aller cul nu. Vulg. Le trou du cul : l'anus. — Donner, recevoir des coups de pied au cul, dans le cul. Botter le cul à qqn. — Loc. fig. Se taper le cul par terre. Avoir des couilles au cul. Coûter la peau du cul. Avoir le cul entre deux chaises. Parle à mon cul, ma tête est malade : je ne t'écoute pas. Avoir le feu au cul. — Lécher le cul à qqn. ⇒ lèche-cul. — Être comme cul et chemise. — Vulg. En avoir plein le cul. L'avoir dans le cul : être trompé, attrapé (cf. Être baisé). Se casser le cul : faire des efforts démesurés. Péter plus haut que son cul : « viser trop haut » (A CAD. ). — Tirer au cul : travailler le moins possible sous de mauvais prétextes, en simulant. ⇒ tire-au-flanc.
♢ Animaux (s'emploie, sans valeur triviale, dans des comp.) Cul-doré (bombyx), cul-rouge (pic épeiche), etc. ⇒ cul-blanc.
2 ♦ Par ext. Faux cul : tournure que les femmes portèrent à diverses époques. — Fig. Fam. Hypocrite. Ce type est un faux cul (cf. Faux jeton, faux derche).
3 ♦ Fam. L'amour physique, la sexualité. Le cul et la bouffe. ⇒ baise , sexe. Une histoire de cul. ⇒ grivois, leste. Un film de cul. ⇒ pornographique. Loc. (Antilles) Faire boutique mon cul : se prostituer.
4 ♦ Pop. t. d'injure. ⇒ crétin, idiot, imbécile. Quel cul ! Adj. Ce qu'il est cul ! Un peu cul. ⇒ cucul.
5 ♦ Par anal. (emploi non vulg.) Fond de certains objets. Cul de bouteille, de verre, de pot. ⇒aussi cul-de-basse-fosse, cul-de-four, cul-de-lampe, cul-de-sac. — Loc. Faire cul sec (en buvant) :vider le verre d'un trait.
⊗ HOM. 1. Q. Encyclopédie Universelle. 2012.