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• 1882; de Crosne, village de Seine-et-Oise (Essonne), où la plante fut acclimatée

n. m. Tubercule comestible d'une labiée (Stachys tuberifera), présentant plusieurs renflements successifs.

⇒CROSNE, subst. masc.

Gén. au plur. Plante potagère, au rhizome comestible, formé de tubercules en chapelet; plus particulièrement, ce rhizome. Crosnes du Japon, crosnes frits, crosnes à la sauce blanche. De la viande frigorifiée, des biftecks de cheval et de tristes légumes : crosnes, topinambours, bettes, artichauts de Jérusalem (BEAUVOIR, Mém. jeune fille, 1958, p. 64).

Rem. DG est le seul dict. signalant le mot comme subst. féminin.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Fait partie des mots comme meslier (également nom de plante) dans lesquels l'amuïssement de l's est cour. (cf. BUBEN 1935, § 124). Étymol. et Hist. 1890 (Lar. 19^e Suppl.). Du nom de Crosnes, localité de l'Essonne où cette plante, originaire du Japon, a été acclimatée pour la première fois. Fréq. abs. littér. :2.

crosne [kʀon] n. m.

ÉTYM. 1882; de Crosne (ou Crosnes), village de l'Essonne (alors Seine-et-Oise) où cette plante importée du Japon fut cultivée pour la première fois en France.

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♦ Bot. Plante (Labiacées; n. sc. : Stachys tuberifera) du genre épiaire, à tubercules comestibles, originaire du Japon.

♦ Petit tubercule de cette plante, à goût voisin du salsifis. || Crosnes cuits à l'eau, frits, en sauce blanche. || « M. Pallieux (…) a donné aux tubercules le nom de Crosnes, qui est, dit-il, le nom de son propre village » (Année sc. et industr. 1888, p. 446 [1887]).