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couvre-chef

couvre-chef [ kuvrəʃɛf ] n. m.
XIIe; de couvrir et chef « tête »
Par plais. Ce qui couvre la tête. chapeau, coiffure. Un curieux couvre-chef. Des couvre-chefs.

couvre-chef, couvre-chefs nom masculin Familier. Chapeau, coiffure. ● couvre-chef, couvre-chefs (difficultés) nom masculin Orthographe Des couvre-chefs (avec s à chef).

couvre-chef
n. m. Vx ou plaisant Chapeau, coiffure. Des couvre-chefs.

COUVRE-CHEF, subst. masc.
A.— Vx. Pan d'étoffe, bonnet, toque dont les hommes couvraient leur tête avant que la mode n'instaurât la coiffe rigide du chapeau. Pour les damoiseaux des couvre-chefs de lin ornés de fleurettes et d'oiseaux, pour les vilains des couvre-chefs de chanvre (FARAL, Vie St Louis, 1942, p. 198) :
1. Les hommes redevenaient graves en approchant du repas. Les uns, les riches, étaient coiffés de hauts chapeaux de soie luisants, qui semblaient dépaysés en ce lieu; les autres portaient d'anciens couvre-chefs à poils longs, qu'on aurait dit en peau de taupe; les plus humbles étaient couronnés de casquettes.
MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 1, Farce normande, 1882, p. 64.
B.— Usuel, fam. Désignation plaisante du chapeau ou de la casquette. Ôter son couvre-chef. Jeter son couvre-chef en l'air (cf. A. DAUDET, Tartarin Alpes, 1885, p. 123). Comme nous arrivions sur la place de l'église, il souleva son couvre-chef et salua plusieurs personnes d'une façon fort élégante (DUHAMEL, Terre promise, 1934, p. 85) :
2. Je vis et remarquai un jeune homme et un vieil adolescent assez ridicule et pas mal grotesque : cou maigre et tuyau décharné, ficelle et cordelière autour du chapeau et couvre-chef.
QUENEAU, Exercices de style, 1947, p. 9.
Prononc. et Orth. :[]. Au plur. des couvre-chefs. Cf. couvre-. Étymol. et Hist. 1. 1230-50 corechef (Deux coll. anglon. Mir. S. Vierge, 29, 38 ds T.-L.); 2. 1549 « morceau de linge, mouchoir » (LEMAIRE DE BELGES, La Couronne Margaritique, IV, 67 ds HUG.). Composé de la forme verbale couvre (couvrir) et de chef. Fréq. abs. littér. :42. Bbg. FALK (P.). Le couvre-chef comme symb. du mari trompé. St. neophilol. 1961, t. 33, p. 56. — GOUG. Mots t. 1 1962, p. 109. — LEW. 1960, p. 25, 126, 131, 176. — MÉNAGE. Le Mouchoir et le couvre-chef. Fr. mod. 1939, t. 7, pp. 159-165.

couvre-chef [kuvʀəʃɛf] n. m.
ÉTYM. XIIe; de couvrir, et chef « tête ».
1 Vx. Au moyen âge, Morceau d'étoffe qui servait de coiffe aux hommes.
2 Par plais. Ce qui couvre la tête. Chapeau, coiffure.REM. Ne se dit guère que des chapeaux d'hommes. || Des couvre-chefs. || Il portait un superbe couvre-chef.

Encyclopédie Universelle. 2012.