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• 1680; cornoille 1538; a. fr. cornolle XIII^e; du lat. cornum → corne

⇒CORNOUILLE, subst. fém.

BOT. Fruit du cornouiller, oblong, de la forme et de la taille d'une olive; spéc., fruit comestible du cornouiller commun (dit « mâle »), rougeâtre, à saveur aigrelette. Cornouilles fraîches, séchées; confiture de cornouilles. Les cornouilles mûres se mangent crues ou confites au sucre (BAUDRILLART, Nouv. Manuel forest., trad. de Burgsdorf, t. 1, 1808, p. 285). Nous goûtions aux noisettes et aux mûres des haies, aux arbouses, aux cornouilles, aux baies acides de l'épinevinette (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 81).

Rem. Quelques dict. gén. attestent, dans le même sens, le subst. fém. corne.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. depuis 1718. Étymol. et Hist. [1229-52 cornolles (J. de Garlande, ds SCHELER, Lex., p. 77 ds DG)]; 1^re moitié XIV^e s. cornoylle (Abavus, Vat. lat. 2748, 1726, éd. M. Roques, I, 136); 1538 cornoille (EST., s.v. cornus); 1680 cornouille (RICH.). Cornolle, dér. en - du lat. cornum, v. corne « cornouille » (dès 1160-85 cornelles, Guill. d'Angleterre, éd. H. Wilmotte, 434, dér. en ); l mouillé est issu par l'intermédiaire du dér. (v. cornouiller) du contact du ll avec -ier (FEW t. 2, p. 1206 b). Fréq. abs. littér. :1.

cornouille [kɔʀnuj] n. f.

ÉTYM. 1680; cornoille, 1538; cornolle, v. 1240; de l'anc. franç. cornolle, dér. en -ulla du lat. cornum. → Corne.

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♦ Rare ou régional. Fruit du cornouiller. ⇒ Corme, 2. || La cornouille est rouge et aigrelette. || Cornouilles fraîches, séchées. || Confiture de cornouilles.