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coquetterie

coquetterie [ kɔkɛtri ] n. f.
• 1651; de coquet
1Souci de se faire valoir de façon délicate pour plaire. Il met de la coquetterie, une certaine coquetterie à cacher ses mérites.
La coquetterie de : le goût affecté pour. « La coquetterie des opinions rares » (G. Lecomte).
2Souci de plaire aux personnes de l'autre sexe, comportement qui en résulte. Coquetterie masculine ( galanterie, séduction) , féminine. Sans coquetterie : franchement. Je le dis sans coquetterie. « C'est l'esprit que la vanité de plaire nous donne, et qu'on appelle [...] la coquetterie » (Marivaux). « Sa douce adresse à gagner les cœurs, disons le mot, sa coquetterie » (Sainte-Beuve) . Vx Être en coquetterie avec qqn : être en relation de séduction réciproque. ⇒ flirter.
Une coquetterie : acte de coquette. J'ai su « combien mes coquetteries vous ont fait souffrir » (Balzac). Loc. fam. Avoir une coquetterie dans l'œil, un léger strabisme.
3Goût de la toilette, désir de plaire par sa mise. S'habiller avec coquetterie. Par coquetterie : par souci d'élégance. — Par ext. La coquetterie d'une robe, d'une coiffure. chic, élégance.

coquetterie nom féminin Littéraire. Désir de se faire valoir, de plaire aux autres : Mettre sa coquetterie à parler sans notes. Attitude et manières de quelqu'un, d'une femme en particulier, qui cherche à séduire : Une coquetterie provocante. Recherche dans la manière de s'habiller ; élégance, chic : Un foulard noué avec coquetterie.coquetterie (citations) nom féminin Honoré de Balzac Tours 1799-Paris 1850 La coquetterie ne va bien qu'à la femme heureuse. La Femme abandonnée Jean de La Bruyère Paris 1645-Versailles 1696 C'est trop contre un mari d'être coquette et dévote : une femme devrait opter. Les Caractères, Des femmes François, duc de La Rochefoucauld Paris 1613-Paris 1680 Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la coquetterie. Maximes Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Paris 1688-Paris 1763 La coquette ne sait que plaire, et ne sait pas aimer, voilà pourquoi on l'aime tant. Lettre sur les habitants de Paris Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Paris 1688-Paris 1763 Le négligé est une abjuration simulée de coquetterie ; mais en même temps le chef-d'œuvre de l'envie de plaire. Lettre sur les habitants de Paris Nicolas Edme Rétif, dit Restif de La Bretonne Sacy, Yonne, 1734-Paris 1806 La plus vertueuse des femmes n'est qu'une coquette plus raffinée. […]. Le Paysan perverti ou les Dangers de la ville Charles Augustin Sainte-Beuve Boulogne-sur-Mer 1804-Paris 1869 Une laide est plutôt coquette qu'une belle ; elle agace les hommes et l'autre les attend. Mes poisons coquetterie (expressions) nom féminin Familier. Avoir une coquetterie dans l'œil, être affecté d'un léger strabisme. Être en coquetterie avec quelqu'un, être en mauvais termes avec lui ou, vieux, chercher à le séduire. ● coquetterie (synonymes) nom féminin Attitude et manières de quelqu'un, d'une femme en particulier, qui...
Synonymes :
- agaceries
- grâces
- minauderies
- mines
Recherche dans la manière de s'habiller ; élégance, chic
Synonymes :
- chic (familier)
- dandysme
- élégance
Contraires :
- grossièreté
- laisser-aller
- négligence

coquetterie
n. f.
d1./d Désir de plaire, d'attirer les hommages; artifice, manoeuvre inspirée par ce désir. La coquetterie de Célimène, dans "le Misanthrope".
d2./d Goût de la parure, manière élégante de s'habiller.
d3./d Bon goût, manière élégante de décorer, d'arranger. Appartement décoré avec coquetterie.

⇒COQUETTERIE, subst. fém.
A.— [Gén. au sing., précédé ou non de l'art. déf.]
1. [Appliqué à une pers., le plus souvent à une femme] Disposition souvent instinctive à plaire, propension à se faire valoir par son physique, ses manières, son esprit.
a) Goût raffiné pour la toilette, recherche de l'élégance. Elle avait des accès de coquetterie, passait une heure à sa toilette, et rêvait sur les catalogues de Paris (ARLAND, Ordre, 1929, p. 77). S'attifer avec coquetterie (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 162) :
1. Toute la jeunesse attrayante de la jeune fille était adroitement mise en relief par une toilette qui, bien que très-simple, attestait chez elle cette science innée de coquetterie que toutes les femmes possèdent, depuis leur premier lange jusqu'à leur robe de noce.
MURGER, Scènes de la vie de bohème, 1851, p. 58.
Par coquetterie. Par souci d'élégance. Il ne voulait ni grossir ni mincir, par coquetterie (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 647).
b) Manifestation du désir de séduire par le comportement. La coquetterie d'un geste, d'un regard. Des mouvements pleins de coquetterie (BALZAC, Peau chagr., 1831, p. 233). Une voix pleine de coquetterie (BALZAC, Envers hist. contemp., L'Initié, 1848, p. 406) :
2. — Eh bien! reprit Madame de Farkley en continuant ce manège de coquetterie physique pour ainsi dire, qui consiste dans une attitude de corps, dans des inflexions de voix, dans une main ravissante habilement dégantée pour relever une barbe de masque qui découvre des lèvres pleines de volupté jouant sur des dents virginales, dans ces mille petites ruses qui détaillent une femme, beauté à beauté, aux yeux d'un homme qui l'examine.
SOULIÉ, Les Mémoires du diable, t. 2, 1837, p. 268.
Être en coquetterie avec qqn. Entretenir des relations amoureuses ou simplement amicales avec quelqu'un. Il (...) est en coquetterie suivie (...) avec une cousine de sa femme (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 7, 1863-69, p. 384).
En partic., souvent péj. Désir de plaire, d'inspirer un sentiment tendre à une personne de l'autre sexe, sans le payer de retour. Les artifices de la coquetterie, le manège des courtisans, l'art perfide et frivole de séduire et de tromper (GENLIS, Chev. Cygne, t. 1, 1795, p. 2). C'est coquetterie d'homme qui veut se faire désirer et me laisser en même temps (COLETTE, Vag., 1910, p. 176) :
3. ... on pourroit désirer de plaire à ceux même à qui l'on feroit beaucoup de mal, et c'est précisément ce qu'on appelle de la coquetterie; cette coquetterie n'appartient pas exclusivement aux femmes, il y en a dans toutes les manières qui servent à témoigner plus d'affection qu'on n'en éprouve réellement.
Mme DE STAËL, De l'Allemagne, t. 1, 1810, p. 163.
Sans coquetterie. Franchement, sans manège. Je me suis engagée, promise joyeusement, sans coquetterie (COLETTE, Vag., 1910 p. 171).
P. ext. (gén. non péj.) Soin, zèle raffiné.
Être plein de coquetterie pour qqn. Être d'une extrême prévenance. La reine de Prusse est réellement charmante : elle est pleine de coquetterie pour moi (NAPOLÉON Ier, Lettres Joséph., 1807, p. 154).
Mettre sa coquetterie à. Mettre tous ses soins, engager son amour propre à. Nous mettrons toute notre coquetterie à bien mourir (RENARD, Journal, 1894, p. 196). Je mets ma coquetterie à ne pas rougir (GIDE, Faux-monn., 1925, p. 1050).
2. P. anal. [Gén. suivi d'un compl. de nom]
a) Aspect coquet, élégant d'une chose, par exemple d'une toilette, d'un vêtement, d'une coiffure, d'un intérieur :
4. Elle ne manquait point, il est vrai, de lui prodiguer toutes sortes d'attentions, depuis les recherches de table jusqu'aux coquetteries du costume et aux langueurs du regard.
FLAUBERT, Madame Bovary, t. 2, 1857, p. 134.
Sans coquetterie. Sans ornement, sans recherche dans la disposition. La table était dressée sans coquetterie (BILLY, Introïbo, 1939, p. 245).
b) ARTS ET LETTRES. [Appliqué à un style, littér., musical ou pictural] Recherche élégante, parfois maniérée et précieuse dans l'expression d'un art. Synon. afféterie. La coquetterie de la phrase [musicale] (BERLIOZ, À travers chants, 1862, p. 48). H.C. m'accusa certain jour de coquetterie dans l'arrangement de mes phrases : rien n'est plus faux. Je n'aime que le strict et le nu (GIDE, Feuillets, 1921, p. 717).
B.— P. méton. [Gén. au plur., ou au sing. précédé de l'art. indéf.]
1. [Appliqué à l'aspect physique d'une pers.]
a) Costume, toilette, ornement raffinés et élégants. Le mouchoir (...) était (...) une de ces pauvres coquetteries à bon marché qui se vendent par milliers dans les grands magasins (ZOLA, Fécondité, 1899, p. 640) :
5. Ils [les pasiegas] (...) ont pour coiffure un madras bariolé de couleurs éclatantes, le tout avec accompagnement de bijoux d'argent et autres coquetteries sauvages.
T. GAUTIER, Tra los Montes, Voyage en Espagne, 1843, p. 94.
Au fig., p. plaisant. Avoir une coquetterie dans l'œil. Être atteint d'un léger strabisme. Elle ne louchait pas, elle avait ce que l'on appelle une coquetterie dans l'œil (PAGNOL, Fanny, 1932, p. 150).
b) P. anal., ARTS ET LETTRES. Éléments recherchés ou précieux d'un style (littéraire, musical, pictural). Les amoureuses coquetteries de Watteau (CHAMPFL., Avent. Mlle Mariette, 1853, p. 76) :
6. Jamais personne, dans la conversation, ne m'a donné cette impression de force naturelle, de « génie... » peut-être tout ce brio me serait-il insupportable, si j'y décelais de l'artifice; mais, jusque dans ses préciosités et ses coquetteries, Gide m'apparaît profondément authentique, et je m'abandonne avec ravissement à la séduction.
R. MARTIN DU GARD, Notes sur André Gide, 1951, p. 1362.
2. [Appliqué au comportement] Moyens divers employés pour plaire ou se mettre en valeur.
a) Raffinement dans l'élégance, soins apportés à sa toilette en vue de séduire. Daudet a eu des coquetteries de femme pour sa toilette (GONCOURT, Journal, 1890, p. 1216).
b) Mines, gestes, paroles visant à se faire valoir ou à attirer l'attention sur soi. Mille grimaces, des coquetteries de perruche, des mines de singe gâté (GONCOURT, Ch. Demailly, 1860, p. 181).
c) Gén. péj. Manèges galants ou frivoles pour séduire une personne de l'autre sexe. [Le sexe femelle] avec ses coquetteries, ses manœuvres pour capter l'attention, ses vanités, ses jalousies (BENDA, Fr. byz., 1945, p. 161) :
7. Une femme, qui n'a plus d'intérêt à vous aimer, ne vous aime pas longtemps. Toutes les coquetteries qui les font exquises, quand elles ne nous appartiennent pas définitivement, cessent dès qu'elles sont à nous.
MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 1, La Porte, 1887, p. 1077.
Faire des coquetteries à qqn. Lui faire des avances, tenter un rapprochement par de savants manèges. Elle lui aurait fait des coquetteries, et il y aurait répondu (MUSSET, Chandelier, 1840, p. 74).
Avoir une coquetterie pour qqn. Avoir une tendresse particulière pour quelqu'un. Elle avait pour lui une coquetterie toute particulière tant qu'il était présent (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 414).
P. anal. Manœuvres de séduction avec une intention de profit. Un charmant secrétaire (...) qu'elle a réussi à extorquer pour trois cents francs, après deux mois de négociations intermittentes et de coquetteries, à une vieille rentière (ROMAINS, Hommes b. vol., 1932, p. 36).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1657 « recherche du seul plaisir de séduire » (SEGRAIS, Les Nouvelles françoises, 3e nouvelle, 209-210 ds BRUNOT t. 4, p. 468); 2. av. 1680 « manière affectée » (LA ROCHEFOUCAULD, Maximes, éd. 1789, 107 ds LITTRÉ); 3. 1762 « recherche de l'élégance vestimentaire » (J.-J. ROUSSEAU, Émile, éd. Musset-Pathay ds Œuvres, V. ibid.). Dér. de coquet, -ette; suff. -erie; cf. au XVIIe s. la forme coquet(t)isme (SCARRON, Virgile Travesti, I, 82 b ds RICHARDSON). Fréq. abs. littér. :954. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 445, b) 1 706; XXe s. : a) 1 399, b) 1 067. Bbg. BOURCIEZ (E.). L'Âge des mots en fr. R. de Philol. fr. 1928, t. 40, pp. 137-138. — DUCH. Beauté 1960, p. 150.

coquetterie [kɔkɛtʀi] n. f.
ÉTYM. 1651; de coquet.
1 Vieilli ou littér. Souci de se faire valoir pour plaire, par des manières recherchées. Amabilité. || Coquetterie étudiée. Affectation, afféterie. || Mettre toute sa coquetterie à… (→ Mettre son amour-propre à…, se donner les gants de…). || Avoir la coquetterie d'en faire plus qu'il ne faut, de se tirer seul d'un pas difficile. || Coquetterie en matière de mode et snobisme.
1 C'est une espèce de coquetterie de faire remarquer qu'on n'en fait jamais.
La Rochefoucauld, Maximes, 107.
La coquetterie de : le goût affecté pour…
2 Les propos des salons, trop souvent inspirés par la mode, par la coquetterie des opinions rares, du paradoxe et de la préciosité (…)
Georges Lecomte, Ma traversée, p. 265.
Des coquetteries : des manières aimables, par quoi on cherche à plaire. || Avoir des coquetteries intellectuelles.
2.1 (…) je prenais des airs, je mettais mes coquetteries à montrer mon habileté physique plutôt que mes dons intellectuels.
Camus, la Chute, p. 65.
2 (1657). Souci de plaire aux personnes de l'autre sexe, attitude quelque peu provocante que l'on adopte avec elles. || Coquetterie masculine ( Galanterie, séduction), féminine. || Coquetterie innocente. || Coquetterie agressive. || Coquetterie perverse : désir de susciter et d'entretenir chez qqn un amour que l'on n'est pas disposé à partager, à contenter. || Scènes de coquetterie. || La coquetterie d'un geste. || Sans coquetterie : franchement.La coquetterie de qqn, sa coquetterie. || Mettre sa coquetterie, toute sa coquetterie à… || Une, des coquetteries, acte, comportement de coquetterie. || Coquetteries aguichantes, agaçantes (cit. 2). Agacerie, minauderie (cit. 3).REM. Le mot, surtout dans ce dernier emploi, se dit traditionnellement des femmes, dites coquettes.
3 Les femmes croient souvent aimer, encore qu'elles n'aiment pas : l'occupation d'une intrigue, l'émotion d'esprit que donne la galanterie, la pente naturelle au plaisir d'être aimée, et la peine de refuser, leur persuadent qu'elles ont de la passion, lorsqu'elles n'ont que de la coquetterie.
La Rochefoucauld, Maximes, 277.
4 Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la coquetterie.
La Rochefoucauld, Maximes, 349 (cf. aussi Maximes 241 et 334, 376).
5 C'est l'esprit que la vanité de plaire nous donne, et qu'on appelle, autrement dit, la coquetterie.
Marivaux, la Vie de Marianne, II, p. 48.
6 N'est-elle (la pudeur) chez la femme qu'une coquetterie bien entendue ?
Balzac, la Physiologie du mariage, Pl., t. X, p. 860.
7 J'ai su, par mes propres douleurs, combien mes coquetteries vous ont fait souffrir; mais j'étais alors dans une complète ignorance de l'amour.
Balzac, la Duchesse de Langeais, Pl., t. V, p. 244.
8 (…) retirée à l'ombre et recueillie, elle (Mme Récamier) garda toujours son désir de conquête et sa douce adresse à gagner les cœurs, disons le mot, sa coquetterie; mais (…) c'était une coquetterie angélique.
Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 26 nov. 1849, p. 126.
9 (…) la coquetterie, c'est-à-dire le jeu délibéré des alternances, jeu qui consiste à tendre l'appât, à le retirer, puis à le tendre encore, semble bien fait pour éveiller et pour entretenir un amour. Comme le jeune chat se laisse tenter et bondit sur la pelote de laine, offerte puis refusée, ainsi la jeune proie humaine se laisse prendre aux agaceries de la coquette. C'est un mouvement naturel et facilement explicable que de poursuivre ce qui se refuse et de refuser ce qui s'offre (…)
A. Maurois, Un art de vivre, II, II, p. 59.
9.1 Il l'avait revue (…) retenu et irrité chaque fois de la coquetterie tendrement insolente par quoi elle stimulait son désir (…)
Malraux, la Condition humaine, p. 180.
Loc. Être en coquetterie avec qqn, chercher à le séduire en étant soi-même sensible à son charme; être en relations de séduction réciproque.Par ext. || Être en coquetterie avec (un groupe, une abstraction), en bons termes.
9.2 On disait que Montgerrand, autrefois mangeur de prêtres, était à présent en coquetterie souriante avec le clergé.
Zola, Paris, t. I, p. 104.
3 Fig. et fam. Avoir une coquetterie dans l'œil : être affligé d'un léger strabisme.
10 Elle n'était pas maigre, elle était mince et elle ne louchait pas, elle avait ce que l'on appelle une coquetterie dans l'œil.
M. Pagnol, Fanny, II, 7.
4 (1762). Goût de la toilette, désir de plaire par sa mise (→ Ajuster, cit. 17; acier, cit. 0.2). || S'arranger avec coquetterie. || Il est d'une coquetterie exagérée. || Par coquetterie : par souci d'élégance.Par ext. || La coquetterie d'une robe, d'une coiffure… Chic (fam.), élégance.
11 À pleines caisses arrivaient de Paris les toilettes du soir, les « déshabillés », les parfums, les fards; tous les artifices de la coquetterie d'Occident et ceux de notre coquetterie orientale étaient devenus mon seul souci.
Loti, les Désenchantées, XXII, p. 146.
Par ext. (Moins cour. que coquet, dans ce sens). || Maison meublée, vitrine arrangée… avec coquetterie. || Ensemble plein de coquetterie. Goût (bon).
5 Littér., art. Élégance maniérée. || La coquetterie d'une phrase, du style.Une, des coquetteries, détail recherché (avec excès). || Des coquetteries ridicules, inutiles.
CONTR. Candeur, ingénuité, misanthropie, négligence, sauvagerie, sincérité.

Encyclopédie Universelle. 2012.