confiteor [ kɔ̃fiteɔr ] n. m. inv.
• 1205; mot lat. « je confesse »
♦ Prière de la liturgie catholique commençant par ce mot.
● confiteor nom masculin invariable (latin confiteor, je confesse) Prière latine commençant par ce mot et par laquelle on se reconnaît pécheur.
⇒CONFITEOR, subst. masc.
LITURG. (cath. lat.). Prière qui a sa place (actuellement en traduction) au début de la messe et dans la confession. Synon. Je confesse à Dieu. Le confiteor, prière admirable (...). Le prêtre implore la miséricorde du Tout-Puissant pour le peuple et pour lui-même (CHATEAUBRIAND, Génie du Christianisme, t. 2, 1803, p. 303) :
• L'ordre véritable est fondé sur la prière, tout le reste n'est que désordre (plus ou moins bien camouflé). Le Moyen Âge était un immense édifice dont les assises étaient le Pater, l'Ave, le Credo et le Confiteor.
GREEN, Journal, 1940, p. 11.
— P. ext., littér.
♦ Confession des péchés. Je me lançai dans tous les détails du confiteor. Impatience, gourmandise (...), paresse, orgueil (H. BAZIN, Vipère au poing, 1948, p. 63).
♦ Aveu. L'amour dit son confiteor Sans écouter l'heure qui sonne (BANVILLE, Les Cariatides, Loys, 1842, p. 148).
♦ Empl. en interj. Marque l'aveu d'une faute ou d'une erreur. Confiteor! [= je l'avoue] dit Caderousse (...), je me trompais (A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 336).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Ca 1205 subst. (Renart, éd. E. Martin, XVII, 916). Mot lat., 1re pers. du prés. de l'ind. de confiteri (v. confesser) « j'avoue mon péché », premier mot de la formule de confession du rituel chrétien (av. 743 Chrodegang ds Archéol. chrét. s.v.). Fréq. abs. littér. :47.
confiteor [kɔ̃fiteɔʀ] n. m. invar.
ÉTYM. V. 1205; mot lat. « je confesse, j'avoue ».
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♦ Liturgie. Prière de la liturgie catholique commençant par ce mot, par laquelle on se reconnaît coupable de ses péchés et on exprime son repentir. || On récite le confiteor avant de se confesser, au début de la messe, avant la communion…
0 (…) le prêtre, incliné profondément, les mains jointes de nouveau, récitait le confiteor. Elle (la vieille servante) s'arrêta, se frappant à son tour la poitrine, la tête penchée (…)
Zola, la Faute de l'abbé Mouret, II, p. 8.
Encyclopédie Universelle. 2012.