condamnable [ kɔ̃danabl ] adj.
• 1404; de condamner
♦ Qui mérite d'être condamné (2o). ⇒ blâmable, critiquable, déplorable, répréhensible. Acte, attitude, opinion condamnable.
⊗ CONTR. 1. Louable, recommandable.
● condamnable adjectif (bas latin condemnabilis) Qui mérite d'être condamné, blâmable : Acte condamnable. ● condamnable (synonymes) adjectif (bas latin condemnabilis) Qui mérite d'être condamné , blâmable
Synonymes :
- blâmable
- coupable
- délictueux
- fautif
- indigne
- répréhensible
Contraires :
- innocent
- irréprochable
- louable
condamnable
adj. Qui mérite d'être condamné. Attitude condamnable. Syn. blâmable. Ant. justifiable.
⇒CONDAMNABLE, adj.
A.— Qui peut, qui doit être condamné à une peine par la loi. Synon. coupable, punissable, fautif; anton. excusable. Le meurtre est condamnable parce que Dieu l'a défendu (G.-H. BOUSQUET, Les Grandes pratiques rituelles de l'Islam, 1949, p. 109) :
• 1. Un trouble profond l'avait saisie, elle retrouvait cette preuve qu'il n'y a point d'homme condamnable, qui, au milieu de tout le mal qu'il a pu faire, n'ait encore fait beaucoup de bien.
ZOLA, L'Argent, 1891, p. 406.
B.— Que tout le monde doit réprouver. Action, maxime, opinion condamnable (Ac. 1798-1932). Synon. blâmable, critiquable, répréhensible; anton. louable, recommandable. Il y a dans les tournois des choses tout à fait condamnables, d'autres qu'on peut tolérer, d'autres qu'on doit approuver (FARAL, La Vie quotidienne au temps de St Louis, 1942, p. 39). Tout effort pour détruire le fruit de l'union sexuelle ou simplement de le prévenir est condamnable (Hist. de la sc., 1957, p. 1601) :
• 2. La violence, ma petite chérie, doit toujours être évitée dans les rapports humains. Elle est éminemment condamnable.
QUENEAU, Zazie dans le métro, 1959, p. 132.
Prononc. et Orth. :[
] ou [
-]. Pour [a] ant. ou [
] post. à la 2e syll. et pour la non prononc. de m, cf. condamner. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1404 chars condempnables « qui mérite d'être condamné » (ici « viande inutilisable ») (Stat. des bouch. de Meulan, Ord., IX, 62 ds GDF. Compl.); 1508-17 qui encourt la réprobation (FOSSETIER, Cron. Marg., ms. Brux. 10512, VIII, III, 16, ibid. : condemnable audace). Empr. au b. lat. condemnabilis « répréhensible », IVe s. ds TLL s.v., 122, 74. Fréq. abs. littér. :111.
] ou [-]. Pour [a] ant. ou [] post. à la 2e syll. et pour la non prononc. de m, cf. condamner. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1404 chars condempnables « qui mérite d'être condamné » (ici « viande inutilisable ») (Stat. des bouch. de Meulan, Ord., IX, 62 ds GDF. Compl.); 1508-17 qui encourt la réprobation (FOSSETIER, Cron. Marg., ms. Brux. 10512, VIII, III, 16, ibid. : condemnable audace). Empr. au b. lat. condemnabilis « répréhensible », IVe s. ds TLL s.v., 122, 74. Fréq. abs. littér. :111.
condamnable [kɔ̃danabl] adj.
ÉTYM. 1404; de condamner.
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♦ Qui mérite d'être condamné. ⇒ Blâmable, critiquable, déplorable, répréhensible. || Action, attitude, opinion condamnable. || Un homme condamnable. || Il n'est pas condamnable.
1 C'est une proposition condamnable dans toutes les terres de la philosophie.
Molière, le Mariage forcé, 4.
2 Je trouve condamnable une telle action (…)
Molière, le Dépit amoureux, III, 4.
3 O d'un si grand service, oubli trop condamnable !
Racine, Esther, II, 3.
4 Deux tomes très condamnables et très brûlables, que de charitables âmes m'ont fait la grâce de m'imputer.
Voltaire, Lettre à d'Argental, 13 avr. 1773.
5 (…) ainsi trouvant parmi nos sentiments actuels des répugnances folles et des goûts condamnables (…)
A. Maurois, le Cercle de famille, I, p. 13.
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CONTR. Irréprochable, louable, recommandable.
Encyclopédie Universelle. 2012.