composteur [ kɔ̃pɔstɶr ] n. m.
• 1673; it. compositore « compositeur »
1 ♦ Réglette sur laquelle le compositeur typographe assemblait les caractères d'imprimerie. Justifier le composteur.
2 ♦ Appareil mécanique à caractères alphanumériques, servant à perforer et à marquer des titres de transport, des factures. ⇒ 2. composter. Les composteurs d'un quai de gare, d'un autobus.
● composteur nom masculin (italien compositore) Appareil à marquer ou numéroter par un procédé à encre à sec ou par perforation. Appareil mis à la disposition des voyageurs pour composter leurs titres de transport. Outil dans lequel le compositeur typographe assemble manuellement les caractères.
composteur
n. m. Appareil automatique qui sert à perforer ou à marquer d'un signe distinctif, à dater, à numéroter un document, un billet.
⇒COMPOSTEUR, subst. masc.
A.— TYPOGR. Outil formé de deux lames métalliques ajustées à angle droit, comprenant à une extrémité le talon de justification et à l'opposé le talon mobile, sur lequel le typographe assemble les caractères lors de la composition. Composteur à la française, à la flamande. Relire sa ligne dans son composteur (BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, p. 11); assembler dans le composteur (P. ROUSSEAU, Hist. des techniques et des inventions, 1967, p. 309) :
• 1. Le compositeur sort la casse du rang et la dépose sur son pupitre. Il tient dans la main gauche un composteur. C'est une petite cornière d'acier qui peut contenir quelques lignes de texte et dont il a réglé les butées d'extrémité à la longueur exacte de ses lignes ou justification. Toutes ces lignes sont ainsi de longueur rigoureusement constante. Une à une, de la main droite, il lève les lettres de la casse et les aligne dans son composteur.
La Civilisation écrite, 1939, p. 616.
B.— IMPRIM. Appareil mécanique comprenant une série de lettres, de chiffres amovibles, que l'on utilise pour marquer, numéroter, dater, perforer des pages, des fiches, des tickets :
• 2. Le procédé des bons de travail peut être simplifié par l'établissement d'une fiche composée d'une partie fixe indiquant les conditions générales de l'exécution, et d'une autre partie comportant des tickets détachables (un ticket par opération) sur lesquels la quantité du lot est marquée au composteur, lors du lancement du travail.
R. VILLEMER, L'Organ. industr., 1947, p. 165.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1672 « ouvrier imprimeur qui assemble les lettres sur la forme » (MÉNAGE, Observations sur la lang. fr., p. 335); 2. 1680 « instrument sur lequel le typographe assemble les caractères » (RICH.); 1890 « timbre humide dont on peut modifier le libellé avec des caractères mobiles » (DG). Empr. à l'ital. compositore terme de typogr. dep. av. 1643 (Lancellotti ds BATT.), propr. « compositeur » (compositeur). Fréq. abs. littér. :16. Bbg. HOPE 1971, p. 281.
composteur [kɔ̃pɔstœʀ] n. m.
ÉTYM. 1680; « ouvrier imprimeur qui composte », 1672; ital. compositore, de comporre « composer ».
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♦ Technique.
1 Imprim. Réglette sur laquelle le compositeur assemble les caractères d'imprimerie. || Justifier le composteur. ⇒ Justifier.
0 Nous tenions tous un composteur de la main gauche et nous faisions de notre mieux pour bien saisir, de la main droite, le caractère dans les cassetins, pour sentir ses encoches (…)
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, V, VIII, p. 109.
2 Appareil mécanique portant des lettres ou des chiffres amovibles et servant à perforer des billets de chemin de fer, des factures. ⇒ 2. Composter.
➪ tableau Noms d'appareils.
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DÉR. 2. Composter.
Encyclopédie Universelle. 2012.