colza [ kɔlza ] n. m.
• 1762; colzat 1664; néerl. koolzaad « semence (zaad) de chou (kool) »
♦ Plante à fleurs jaunes (crucifères), cultivée pour ses graines oléagineuses et comme plante fourragère. Les champs de colza de la Beauce. Huile de colza, alimentaire.
● colza nom masculin (néerlandais koolzaad, graine de chou) Plante annuelle (crucifère) cultivée pour ses graines dont on tire une huile alimentaire et un tourteau utilisé pour l'alimentation du bétail. (Plante à fleurs jaunes, à petites graines enfermées dans des siliques, le colza est cultivé dans les régions céréalières où il constitue un bon précédent pour le blé.)
colza
n. m. Variété de navet à fleurs jaunes, cultivée pour l'huile que l'on extrait de ses graines et comme aliment pour le bétail.
⇒COLZA, subst. masc.
BOT. Plante fourragère de la famille des Crucifères, à fleurs blanches ou jaunes, et dont les graines fournissent de l'huile. Huile de colza, champs de colza. Le soleil qui chauffe sur le parquet des grains de colza répandus (FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, t. 1, 1880, p. 104) :
• L'or de vos temples, celui de vos blés et de votre colza, ont fait à chacun de nos navires, de vos promontoires, un signe qu'il n'oublie pas. Il n'est pas très prudent d'avoir des dieux et des légumes trop dorés.
GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935, II, 13, p. 187.
Rem. ROB. Suppl. 1970 atteste le néol. colzatier, subst. masc. Agriculteur qui cultive le colza.
Prononc. et Orth. :[
]. Ac. 1762-1932 : colza. Var. colzat ds LAND. 1834, GATTEL 1841 et Lar. 19e; colsa ds LAND. 1834 et Lar. 19e. Étymol. et Hist. 1664 colzat (Tarif gén. des droits des sorties et entrées du royaume, 65 ds QUEM. Fichier); 1762 colza (Ac.). Adaptation du néerl. koolzaad « colza » proprement « graine de chou », étymologie que confirment l'importance des cultures de colza dans les Flandres et dans les Pays-Bas, et la présence du mot en picard (HÉCART; v. GESCH., p. 77). Fréq. abs. littér. :49. Bbg. BOULAN 1934, p. 137. — QUEM. /e s. t. 3, 1972.
]. Ac. 1762-1932 : colza. Var. colzat ds LAND. 1834, GATTEL 1841 et Lar. 19e; colsa ds LAND. 1834 et Lar. 19e. Étymol. et Hist. 1664 colzat (Tarif gén. des droits des sorties et entrées du royaume, 65 ds QUEM. Fichier); 1762 colza (Ac.). Adaptation du néerl. koolzaad « colza » proprement « graine de chou », étymologie que confirment l'importance des cultures de colza dans les Flandres et dans les Pays-Bas, et la présence du mot en picard (HÉCART; v. GESCH., p. 77). Fréq. abs. littér. :49. Bbg. BOULAN 1934, p. 137. — QUEM. /e s. t. 3, 1972.
colza [kɔlza] n. m.
ÉTYM. 1762; colzat, 1664, in D. D. L.; néerl. coolzaad, littéralt « semence (zaad) de chou (kool) ».
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♦ Variété de choux (Cruciféracées), plante à fleurs jaunes, cultivée comme engrais vert, comme plante fourragère, ou pour en tirer une huile propre à l'éclairage et au graissage, et, purifiée, à l'alimentation. || Le colza est aussi appelé grosse navette. || Champ de colza. — Huile de colza.
0 Les blés étaient verts; ils s'étendaient au loin dans la plaine onduleuse (…) où les colzas éblouissaient la vue comme des carrés d'or.
E. Fromentin, Dominique, III, p. 51.
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DÉR. Colzatier.
Encyclopédie Universelle. 2012.