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colonnade

colonnade [ kɔlɔnad ] n. f.
• 1740; colonnate 1675; de colonne
1File de colonnes sur une ou plusieurs rangées, formant un ensemble architectural. Les colonnades des temples grecs.
2Géol. Ensemble de formations géologiques en forme de colonne. Colonnade basaltique. orgue.

colonnade nom féminin (de colonne, avec l'influence de l'italien colonnato) File de colonnes et ce qui la surmonte, entablement ou arcs. (Ces deux modalités se trouvent associées dans le cas particulier des arcades à ordonnance. Le rythme de la colonnade dépend, notamment, de la valeur de l'entrecolonnement.) ● colonnade (difficultés) nom féminin (de colonne, avec l'influence de l'italien colonnato) Orthographe Un l et deux n, comme colonne. ● colonnade (expressions) nom féminin (de colonne, avec l'influence de l'italien colonnato) Colonnade basaltique, forme de relief, édifiée par le refroidissement des basaltes. ● colonnade (synonymes) nom féminin (de colonne, avec l'influence de l'italien colonnato) Colonnade basaltique
Synonymes :
- prisme basaltique

colonnade
n. f. ARCHI Alignement de colonnes. La colonnade du Louvre.

⇒COLONNADE, subst. fém.
Rangée, simple ou double, de colonnes décorant un édifice ou formant un ensemble architectural. Quant au temple de Baalbeck, je ne croyais pas qu'on pût être amoureux d'une colonnade; c'est pourtant vrai (FLAUBERT, Correspondance, t. 2, 1850, p. 249) :
De même, dans l'Italie du Nord, il est assez clair que les palais imitent les chaumières, par les terrasses, les colonnades et la recherche de l'ombre.
ALAIN, Système des beaux-arts, 1920, p. 194.
P. anal. [En parlant d'arbres] Alignement des fûts. Entrez dans une vaste forêt? Au crépuscule, qu'elle soit épaisse et que ses arbres forment une colonnade végétale (BALZAC, Annette et le criminel, t. 2, 1824, p. 159). Des colonnades d'arbres, dans une forêt magiquement alignée (A. ARTAUD, Le Théâtre et son double, 1939, p. 169).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1718, s.v. colomnade; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1675 colonnate (F. BLONDEL, Cours d'architecture, préf. ds DG); 1694 colomnade (CORNEILLE); 1740 colonnade (Ac.). Dér. de colonne, (aussi colomne, XVIe-XVIIe s.), suff. -ade, avec infl. de l'ital. colonnata « suite de colonnes » (dep. le XVIIe s., Cassini ds BATT.; d'abord colonnato, masc., dep. le XVIe s., Bartoli, ibid.). Fréq. abs. littér. :283. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 438, b) 547; XXe s. : a) 438, b) 272.

colonnade [kɔlɔnad] n. f.
ÉTYM. 1740; colomnade, 1694; colonnate, 1675; de colonne.
1 File de colonnes sur une ou plusieurs rangées, décorant un édifice ou formant un ensemble architectural. || Les colonnades des temples grecs. || La colonnade du Bernin, à Saint-Pierre de Rome. || La colonnade du Louvre due à Perrault.
0 C'est une grande galerie voûtée et enrichie intérieurement d'une colonnade qui règne de droite et de gauche.
Diderot, Salon de 1767.
2 Littér. Rangée (d'éléments longs et verticaux) formant un alignement. || La colonnade des arbres de part et d'autre d'une allée.

Encyclopédie Universelle. 2012.