chope [ ʃɔp ] n. f.
• 1845; alsacien schoppe
♦ Récipient cylindrique muni d'une anse, utilisé pour boire la bière. Chope en grès. — Son contenu. « Ô pauvre vieux, tu vis en paix, tu bois ta chope » (Hugo ).
● chope nom féminin (alsacien Schoppe, peut-être avec l'influence de chopine) Grand gobelet à anse et quelquefois à couvercle, servant à la consommation de la bière et contenant environ un demi-litre ; son contenu.
chope
n. f. Verre à bière à paroi épaisse muni d'une anse; son contenu.
⇒CHOPE, subst. fém.
Récipient généralement cylindrique muni d'une anse et parfois d'un couvercle, destiné à boire la bière. Chope d'étain, de grès, de verre; remplir, vider une chope :
• 1. Le gentleman Crottin buvait le champagne comme eau minérale avec du brandy, dans une chope à bière.
HAMP, Vin de Champagne, 1909, p. 224.
— P. méton. Contenu de ce récipient :
• 2. ... mieux vaut boire deux bouteilles de bon vin, qu'une seule chope de bière; elles contiennent moins d'eau, et, par suite, disposent moins à la gravelle : ...
ERCKMANN-CHATRIAN, L'Ami Fritz, 1864, p. 157.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1845 (BESCH.). Empr. au dial. alsacien Schoppe subst. masc. « verre à bière » correspondant au m. b. all. schope(n), v. chopine; terme prob. introduit par les brasseries alsaciennes établies à Paris; le changement de genre s'explique peut-être par l'infl. de chopine, féminin. Fréq. abs. littér. :190. Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 110. — WARTBURG (W. von). Glanures étymol. R. Ling. rom. 1960, t. 24, pp. 285-286.
chope [ʃɔp] n. f.
ÉTYM. 1845; 1842, choppe ou schoppe (Gautier); all. schoppen. → Chopine.
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1 Récipient cylindrique destiné à boire la bière. || Chope en étain, en grès, en verre. || L'anse d'une chope. || Chope à couvercle de métal.
1 Des deux côtés de la lourde chope où il engloutissait son nez, les yeux de Boubouroche flambaient comme des yeux d'ours.
Courteline, Boubouroche, Nouvelle, p. 38.
➪ tableau Noms de récipients.
2 Le contenu d'une chope. || Boire une chope de bière. ⇒ Chopine.
2 Ô pauvre vieux, tu vis en paix, tu bois ta chope.
Hugo, les Années funestes, XII.
Encyclopédie Universelle. 2012.