chavirement [ ʃavirmɑ̃ ] n. m.
• 1846; de chavirer
♦ Fait de chavirer. ⇒ dessalage. — On dit aussi CHAVIRAGE , 1839 .
♢ Fig. « Ce grand chavirement de toutes les valeurs » (A. Gide).
● chavirement ou chavirage nom masculin Action, fait de chavirer.
⇒CHAVIREMENT, subst. masc.
A.— MAR. Action de chavirer, de faire chavirer (une embarcation). Synon. chavirage. S'exposer au chavirement (MAIZIÈRE, Nouv. archit. navale, 1853, p. 42).
B.— P. ext. [Gén. suivi d'un compl. prép. de] Action de mettre sens dessus dessous; renversement, retournement :
• ... les rats des villages écroulés; les rats de la bataille et des morts, renversés en large eau noire par le chavirement de la terre.
GIONO, Le Grand troupeau, 1931, p. 250.
— Au fig. Ce grand chavirement de toutes les valeurs qui demeuraient pour nous des raisons de vivre (GIDE, Ainsi soit-il, 1951, p. 1164).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1838 mar. (Ac. Compl. 1842); 1882 fig. (LOTI, Fleurs d'ennui, p. 254). Dér. de chavirer; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. :6.
chavirement [ʃaviʀmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1846; de chavirer.
❖
♦ Rare.
1 Fait de chavirer. — Syn. : chavirage.
2 Par ext. Action de renverser, de retourner.
1 (…) les rats des villages écroulés; les rats de la bataille et des morts, renversés en large eau noire par le chavirement de la terre.
J. Giono, le Grand Troupeau, 1931, p. 250, in T. L. F.
♦ Figuré :
2 Ce grand chavirement de toutes les valeurs qui demeuraient pour nous des raisons de vivre.
Gide, Ainsi soit-il, 1951, in Souvenirs, Pl., p. 1164.
Encyclopédie Universelle. 2012.