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chaldéen

chaldéen, enne [ kaldeɛ̃, ɛn ] adj. et n.
• av. 1590; de Chaldée
Hist. Qui se rapporte à la Chaldée ou Babylonie, ancien pays de Mésopotamie, ou à ses habitants. Art chaldéen. N. Les Chaldéens. N. m. Ling. Le chaldéen : langue sémitique qui était parlée par les Chaldéens.

chaldéen, chaldéenne adjectif et nom De Chaldée. Se dit des chrétiens de rite chaldéen unis à Rome. ● chaldéen, chaldéenne (expressions) adjectif et nom Rite chaldéen, rite pratiqué par l'Église assyrienne, par les chaldéens qui en sont issus et la chrétienté malabre (nestorienne ou unie à Rome). [La langue liturgique est le syriaque.]

chaldéen, éenne
adj. et n.
d1./d De Chaldée.
|| Subst. Un(e) Chaldéen(ne).
d2./d église chaldéenne: église uniate orientale.

⇒CHALDÉEN, ENNE, subst. et adj.
I.— Substantif
A.— HIST. Habitant de Chaldée, région de basse Mésopotamie, puis, à la suite de l'extension de ce peuple, habitant de la Babylonie.
En partic. Les Chaldéens. ,,Dans le livre de Daniel, le mot a un sens plus restreint et désigne les savants babyloniens : prêtres, astronomes, astrologues et magiciens qui formaient une sorte de caste`` (Bible 1912) :
1. Les noms que les Chaldéens ont donnés aux sept jours de la semaine furent ceux du soleil, de la lune et des cinq planètes principales.
CHAUVE-BERTRAND, La Question du calendrier, 1920, p. 19.
P. ext. Astrologues dont le pouvoir était fondé sur la science chaldéenne.
B.— LING. Le chaldéen. La langue des habitants de la Chaldée :
2. L'hébreu, leur [des langues sémitiques] type le plus ancien, disparaît à une époque reculée, pour laisser dominer seuls le chaldéen, le samaritain, le syriaque, dialectes plus analysés, plus longs, plus clairs aussi quelquefois, ...
RENAN, L'Avenir de la sc., 1890, p. 206.
Rem. Désigne, d'une manière impropre l'araméen et plus partic., l'araméen biblique.
II.— Adjectif
A.— Qui est de Chaldée :
3. Les astrologues chaldéens passaient leur temps à des observations sidérales et s'appliquaient à régler leur vie d'après les instructions qu'ils croyaient lire dans le ciel.
CHAUVE-BERTRAND, La Question du calendrier, 1920, p. 16.
B.— Qui appartient aux Chaldéens. Art, émail chaldéen; antiquités chaldéennes.
Prononc. et Orth. :[]. Pour la prononc. [] du groupe -éen, cf. achéen. Ds Ac. 1835-1878. Étymol. et Hist. Av. 1590 subst. ethnique (DU BARTAS, 1re Semaine, 5e Jour, p. 221, note ds HUG., s.v. Chaldée); 1681 ling. (BOSSUET, Hist., I, 8 ds LITTRÉ). Dér. de Chaldée, pays d'Asie (lat. Chaldea); suff. -éen (-ien). Fréq. abs. littér. :96.

chaldéen, enne [kaldeɛ̃, ɛn] adj. et n.
ÉTYM. XVIe; v. 1501, caldéien, in D. D. L.; de Chaldée.
1 Hist. Qui se rapporte à la Chaldée ou Babylonie, ancien pays de Mésopotamie, ou à ses habitants. || Art chaldéen.
2 N. || Un Chaldéen, une Chaldéenne, habitant de la Chaldée antique. || Les Chaldéens : dans la Bible, la caste des savants de Chaldée.
N. m. Ling. || Le chaldéen : langue sémitique qui était parlée par les habitants de la Chaldée (→ Approchant, cit. 4).
tableau Classification des langues.
Syn., vx : chaldaïque [kaldaik].

Encyclopédie Universelle. 2012.