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cep

cep [ sɛp ] n. m.
• déb. XIe; lat. cippus « pieu »
1Pied de vigne. Tailler les ceps. Provigner un cep.
2(1836) Pièce de bois ou de fer supportant le soc d'une charrue. (On a écrit sep en ce sens.)
⊗ HOM. Cèpe.

cep nom masculin (latin cippus, colonne funéraire) Pied de vigne. ● cep (difficultés) nom masculin (latin cippus, colonne funéraire) Prononciation [&ph103;ɛ&ph100;], en faisant entendre le p final. Orthographe Cep / cèpe. Ne pas confondre ces deux mots. 1. Cep (sans accent, sans e final) = pied de vigne. 2. Cèpe (accent et e final) = champignon comestible. ● cep (homonymes) nom masculin (latin cippus, colonne funéraire) cèpe nom masculin sep nom masculin

sep ou cep
n. m. TECH Partie de la charrue qui porte le soc.
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cep
n. m.
d1./d Pied de vigne.
d2./d Partie de la charrue qui porte le soc.

I.
⇒CEP1, subst. masc.
Cep (de vigne). Pied de vigne ou bois de la vigne. Cep de treille; arracher le cep; cep tortu (Ac. 1835-1932).
[P. allus. à l'aspect tourmenté des plants de vigne] Ils laissent retomber leurs grands bras maigres, pareils à des ceps de vigne desséchés (FLAUBERT, La Tentation de St Antoine, 1856, p. 588). Jambes tordues en cep de vigne (CHÂTEAUBRIANT, M. des Lourdines, 1911, p. 101). Silhouette noueuse de cep (COCTEAU, Portraits-souvenirs, 1935, p. 192).
P. métaph. Il [Gardas] s'arracha aux congratulations de ces grappes humaines, agglomérées autour du solide cep qu'il était (P. VIALAR, La Chasse aux hommes, Le Débucher, 1953, p. 203).
Prononc. et Orth. :[], également [] (PASSY 1914, BARBEAU-RODHE 1930). L'hésitation []/[] remonte à LAND. 1834 : ,,cèpe, seul ou à la fin d'une phrase, et dans le corps d'une proposition``, v. de même FÉL. 1851. LITTRÉ tranche : ,,; le p ne se fait point sentir``; DG de même, mais en sens inverse : ,,sèp; vieilli, ``. Ds Ac. 1694-1932 avec la rem. : ,,Quelques-uns écrivent sep``. Homon. cèpe, sep. Étymol. et Hist. Voir cep2.
II.
⇒CEP2, subst. masc.
A.— Vx, plur. Pièce de bois qui servait d'entrave. P. ext. Chaînes destinées à retenir un prisonnier. Avoir les ceps aux pieds et aux mains; rompre les ceps (Ac. 1835-1878). Mettre qqn aux ceps (cf. FARAL, La Vie quotidienne au temps de St Louis, 1942, p. 115).
B.— Pièce de bois sur laquelle est assujetti le soc de la charrue.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. et Ac. 1932.
Prononc. et Orth. :[], également []; cf. cep1. Ds Ac. 1694-1932. Homon. cèpe, sep. Étymol. et Hist. 1. Début XIe s. « entrave » judéo-fr. (Gloses de Raschi d'apr. LEVY, p. 174), 1120-50 (Vers del Juise, 266 ds T.-L.), considéré comme ,,vieilli`` par Ac. 1694; 2. début XIe s. « cep de vigne » judéo-fr. (Gloses de Raschi, ibid.), 1262 (J. LE MARCHAND, Miracles N.D. Chartres, 79, ds T.-L.); 3. 1386 « pièce de bois portant le soc de la charrue » (Lit., ex Reg. 129, ch. 183 ds DU CANGE, s.v. cippus). Du lat. cippus « colonne funéraire » (Lucilius, 1255 ds TLL s.v., 1078, 32), « pieux » (CÉSAR, Gall. 7, 73, 4, ibid., id., 57), « entrave » (GRÉGOIRE DE TOURS, Franc., 5, 49, ibid., id., 65).
STAT. — Cep1 et 2. Fréq. abs. littér. :230. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 388, b) 166; XXe s. : a) 254, b) 404.
BBG. — GOUG. Mots t. 1 1962, p. 103. — SAIN. Sources t. 2 1972 [1925] p. 110.

cep [sɛp] n. m.
ÉTYM. Déb. XIe; du lat. cippus « pieu ». → Cippe.
1 Pied (de vigne). || Cep de vigne, de treille; cep. || Arracher des ceps. Souche. || Baguage des ceps. || Provigner un cep.Bois de la vigne.
0 Elles sont sans feuilles, ces vignes, parce que l'avril n'est pas commencé; on voit leurs ceps énormes se tordre partout sur le sol comme des serpents au corps multiple (…)
Loti, Jérusalem, III, p. 19.
Par compar. || Noueux, sec, tordu comme un cep, comme un cep de vigne.
2 (1836). Techn. Pièce de bois ou de fer supportant le soc d'une charrue. Var. graphique : sep (vx).
3 (Déb. XIe). Vx. Pièce de fer servant d'entrave pour des prisonniers. Chaîne. || Être aux ceps. || Mettre qqn aux ceps. Var. graphique : sep.
DÉR. Cépage, cépée.
HOM. 1. Cèpe, 2. cèpe.

Encyclopédie Universelle. 2012.