castrer [ kastre ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1600; lat. castrare « châtrer »
♦ Pratiquer la castration sur. ⇒ bistourner, chaponner; châtrer , émasculer. Faire castrer un chat. ⇒ couper. — P. p. adj. Chat castré.
● castrer verbe transitif (latin castrare) Pratiquer la castration sur un animal, sur quelqu'un. Supprimer les organes mâles d'une fleur. ● castrer (synonymes) verbe transitif (latin castrare) Pratiquer la castration sur un animal, sur quelqu'un.
Synonymes :
- châtrer
- émasculer
castrer
v. tr. Pratiquer la castration sur. Syn. châtrer.
⇒CASTRER, verbe trans.
CHIR. et MÉD. VÉTÉR. Rendre un individu mâle ou femelle impropre à se reproduire par ablation ou destruction des organes de la génération. Doublet sc. de châtrer. Castrer un chat, un cheval, un jeune taureau, un veau; pince à castrer.
— En partic. [Concernant un individu mâle] :
• Étendard [un taureau] entrait dans sa huitième année quand le grand-père Haudouin se décida à l'engraisser pour la boucherie, et Ferdinand vint tout exprès de Saint-Margelon pour le castrer. Huit jours plus tard (...) il n'y avait plus qu'un bœuf de mardi-gras.
AYMÉ, La Jument verte, 1933, p. 242.
— Au fig., rare. [En parlant d'une création artistique] Tronquer, mutiler (cf. J. VILAR, De la Tradition théâtrale, 1963, p. 124).
Prononc. :[], (je) castre []. Étymol. et Hist. 1906 (Pt Lar. ill.). Empr. au lat. castrare (châtrer); les attest. de castrer (ca 1285 Abavus, Ms Douai, Bibliothèque de la ville, n° 62 publié par ROQUES, t. 1 1936, p. 60), en m. fr. (1401, Comptes de Beauvais ds B. du Comité des travaux hist., 1914, p. 325), puis en 1600 (Ol. de Serres ds HUG.) sont des formes pic. et norm. ou mérid. de châtrer. Fréq. abs. littér. :7. Bbg. MILLEPIERRES (F.). Promenade philol. parmi les arbres. Vie Lang. 1969, p. 128.
castrer [kastʀe] v. tr.
ÉTYM. 1600; lat. castrare « châtrer ».
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1 Pratiquer la castration sur (un individu, spécialt, un mâle). ⇒ Châtrer, émasculer; bistourner, chaponner, hongrer. || Castrer un chat (⇒ Couper), un cheval, un taureau, un agneau, un bélier.
0 (…) j'ai connu Étendard, un taureau (…) Étendard entrait dans la huitième année quand le grand-père Haudoin se décida à l'engraisser pour la boucherie, et Ferdinand vint tout exprès (…) pour le castrer. Huit jours plus tard (…) il n'y avait plus qu'un bœuf de mardi-gras.
M. Aymé, la Jument verte, p. 242.
Encyclopédie Universelle. 2012.