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casino

casino [ kazino ] n. m.
• 1740; mot it. « maison de jeux », de casa « maison »
Établissement public comportant des salles de réunion, de spectacle, de danse et où les jeux d'argent sont autorisés. Casino d'une station thermale, d'une ville d'eau. Le casino municipal. La salle de jeux d'un casino ( baccara, black-jack, boule, chemin de fer, roulette; et aussi machine [à sous]) .

casino nom masculin (italien casino, petite maison, puis maison de jeu) Établissement de jeux, de restauration et de spectacles, dans les stations balnéaires ou climatiques. (Les jeux autorisés sont : la roulette, la boule, le chemin de fer, le black jack, le trente-et-quarante, le baccara, l'écarté, la roulette américaine, le craps, le vingt-trois et, dans certains casinos, les machines à sous.)

casino
n. m. établissement de jeux, où l'on donne aussi des spectacles.

⇒CASINO, subst. masc.
Vieilli. Lieu où l'on se réunit pour lire, causer, jouer; p. méton., société réunie en ce lieu.
En partic., usuel. Établissement public, notamment dans les villes d'eaux ou de plage, comportant des salles de réunion, de jeu (en particulier à la roulette), de spectacles, de danse. Le bal, le billard, les salles du casino; le casino municipal, le casino de Monte-Carlo. L'insipide casino où l'on pose, où l'on chuchote, où l'on danse bêtement, où l'on s'ennuie à profusion (MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 2, Correspondance, 1882, p. 1234) :
1. Quant à Lulu, il restait jusqu'à trois heures du matin au casino, mordant haut son cigare devant la table de baccara, tirant toujours à cinq « par principe », et signant régulièrement en sortant un chèque considérable sur le pupitre du changeur.
DRUON, Les Grandes familles, t. 2, 1948, p. 134.
Péjoratif :
2. Elle descendait l'escalier lentement dans sa robe verte, un sourire désabusé de mondaine à la bouche, son sourire de casino.
F. SAGAN, Bonjour tristesse, 1954, p. 55.
[Dans certaines grandes villes] Établissement spécialisé dans les revues de music-hall. Le Casino de Paris.
Prononc. et Orth. :[kazino]. Ds Ac. 1878 et 1932. Au plur. des casinos. Étymol. et Hist. 1. 1740 casino « maison de plaisance » (DE BROSSES, Lettres d'Italie, I, 184 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 296); 1772 forme francisée casin (CAZOTTE, Le Diable amoureux, chap. VII ds LITTRÉ Suppl., s.v. casino); 2. 1812 « établissement public » (CONSTANT, Journaux intimes, p. 370). Ital. casino littéralement « petite maison » (dér. avec suff. dimin. -ino, de casa, case), XVIe s. « maison de campagne » et « maison de prostitution »; XVIIe s. « maison de jeu » ds BATT.; le sens de « établissement de luxe, comprenant une maison de jeu dans une station touristique » est un empr. sém. de l'ital. au fr., comme en témoigne l'accentuation originelle de l'ital. casinò en ce sens. Fréq. abs. littér. :279. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 124, b) 246; XXe s. : a) 445, b) 680. Bbg. DUCH. 1967, § 70.6. — GALL. 1955, p. 91. — HOPE 1971, p. 358.

casino [kazino] n. m.
ÉTYM. 1740; ital. casino « maison de plaisance », puis « maison de jeu ».
Établissement public comportant des salles de réunion, de spectacle, de danse, et où les jeux d'argent sont autorisés. || Le casino d'une station thermale, d'une ville d'eau, d'une station balnéaire, d'une plage. || Le casino municipal. || La salle de jeu, le dancing, le bar, le théâtre d'un casino. || Jouer à la roulette, à la boule, au baccara dans un casino. || Passer ses soirées dans les casinos.
1 Je le fis entrer dans le petit Casino (…) maintenant plein du tumulte des jeunes filles qui, faute de cavaliers, dansaient ensemble.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. IX, p. 249.
2 Les riches casinos ne m'attirent pas. L'atmosphère éclairée par les lustres électriques m'ennuie.
Jean Genet, Journal d'un voleur, p. 38.
DÉR. Casinotier.

Encyclopédie Universelle. 2012.