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câpre

câpre [ kapr ] n. f.
XVe; it. cappero; lat. capparis
Bouton à fleur du câprier, que l'on confit dans le vinaigre pour servir d'assaisonnement, de condiment. De grosses câpres. Sauce aux câpres. Raie aux câpres.

capre nom masculin (néerlandais kaper) Bâtiment qui faisait la course, corsaire ; matelot montant ce navire. ● capre (homonymes) nom masculin (néerlandais kaper) câpre nom féminin

câpre
n. f. Bouton floral du câprier, qui, confit dans le vinaigre, sert de condiment.

⇒CAPRE, subst. masc.
Vx. Vaisseau corsaire. Capre hollandais, anglais (Ac. 1798-1878).
Rem. Selon BACH.-DEZ. 1882 ,,navires que les négociants hollandais armaient en guerre pour donner la chasse aux corsaires``.
P. méton., rare. Capre ou capre à la part. Matelot qui allait en course sans solde et ne touchait que sa part de prise. On surnommait ces Dunkerquois les « capres »; le mot est dur et suggestif (J. DE LA VARENDE, Jean Bart pour de vrai, 1957, p. 10).
Orth. Ds Ac. 1762 sous la forme câpre; pour le reste des éd. de 1694-1878 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1. 1675 27 déc. « vaisseau corsaire » (Lettres ... de Colbert, éd. P. Clément, t. III, Paris, 1864, p. 572); 2. 1678 « armateur d'un tel vaisseau » (GUILLET, Les Arts de l'homme d'épée, 3e part., L'Art de la navigation, p. 86); 1736 capre à la part (AUBIN, Dict. de mar., Amsterdam : Capre à la part ou qui est à la part. C'est à dire qu'il va en course sans mois de gages et dans la seule espérance d'avoir part au butin qu'il fera). Empr. au néerl. kaper « vaisseau corsaire » dep. 1652, DE VRIES Nederl., dér. du verbe kapen « prendre à la course, flibuster » (peut-être à rapprocher du lat. capere).

capre [kapʀ] n. m.
ÉTYM. 1675, Colbert; néerl. kaper « vaisseau corsaire ».
Anciennt ou histoire.
1 Navire de corsaires.
2 Matelot embarqué à bord d'un navire corsaire.

Encyclopédie Universelle. 2012.