brioche [ brijɔʃ ] n. f.
• 1404; de brier, forme norm. de broyer
1 ♦ Pâtisserie légère de forme souvent ronde, faite avec une pâte levée. Acheter des brioches et des croissants. Saucisson chaud en brioche.
2 ♦ Fam. Ventre. ⇒ bedaine. Avoir, prendre de la brioche.
● brioche nom féminin (de brier) Pâtisserie en pâte levée faite de farine détrempée à l'œuf et au lait, cuite au four. Familier. Ventre rebondi : Prendre de la brioche. ● brioche (citations) nom féminin (de brier) Isaac Félix, dit André Suarès Marseille 1868-Saint-Maur-des-Fossés 1948 Le luxe est le pain de ceux qui vivent de brioche. Voici l'homme Albin Michel
brioche
n. f. Pâtisserie faite avec de la farine, du beurre, des oeufs et de la levure.
— Fig., Fam. Prendre de la brioche, du ventre.
|| (Québec) Petite pâtisserie en forme de spirale, fourrée de fruits et saupoudrée d'épices.
⇒BRIOCHE, subst. fém.
Pâtisserie à base de farine, d'œufs, de lait et de levain. Des brioches bubonnèrent cabossées par des verrues (HUYSMANS, Les Sœurs Vatard, 1879, p. 135) :
• 1. On a voulu que le mot de Marie-Antoinette : « S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche » fût un mot odieux. C'était peut-être, simplement, que Marie-Antoinette croyait que la brioche coûtait le même prix que le pain.
MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, p. 772.
♦ P. compar. ou p. métaph. :
• 2. En face [de la Cité Jeanne d'Arc], le Panthéon arrondit son dôme doré comme une grosse brioche. Quel contraste, cette brioche au-dessus de ce quartier qui n'a pas de pain!
RICHEPIN, Le Pavé, 1883, p. 59.
— P. anal., fam. Ventre proéminent :
• 3. ... il [le lieutenant] a bien assez de traîner ses pieds plats et son petit ventre rond — sa brioche, comme dit Goglès — ...
P. VIALAR, La Mort est un commencement, Le Bal des sauvages, 1946, p. 88.
— Au fig., vieilli, fam. Bévue. Synon. boulette :
• 4. Cela m'a rappelé trois ou quatre brioches semblables que j'ai faites, une fois entre autres en m'extasiant sur la ressemblance d'un enfant avec son père lequel ne s'est pas trouvé être le mari de la dame mais l'amant.
MÉRIMÉE, Lettres aux Grasset, 1870, p. 60.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1404 (Denombr. du baill. de Rouen, A.N. P 307, f° 108 r° dans GDF. Compl. : Deux pains, quatre brioches); 2. a) 1825 fig. et fam. en mus. (BRILLAT-SAVARIN, Phys. goût, § 146n dans QUEM.); d'où 1826 « bévue » (DELÉCLUZE, Journal, 111, 14 janv., ibid.); b) 1926 « ventre proéminent » (d'apr. ESN. 1966).
Dér. de brier; suff. -oche; 2 a s'explique par le fait que les musiciens de l'orchestre de Paris avaient constitué une caisse d'amendes pour chaque faute commise, et qu'avec cet argent ils achetaient une brioche qu'ils mangeaient ensemble (FEW t. 15, 1, s.v. brekan, p. 270b, note 18).
STAT. — Fréq. abs. littér. :148.
BBG. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 400. — SAIN. Sources t. 1 1972 [1925], p. 310; t. 3 1972 [1930], p. 534.
brioche [bʀijɔʃ] n. f.
ÉTYM. 1404; de brier, forme normande de broyer. → 2. Brie, brier.
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1 Pâtisserie légère formant deux boules inégales superposées faite avec une pâte levée (farine, œufs, beurre et levure). || Manger de la brioche au goûter. || Acheter une brioche pour le petit déjeuner du dimanche. || Brioche mousseline.
1 (…) je me rappelai le pis-aller d'une grande princesse à qui l'on disait que les paysans n'avaient pas de pain, et qui répondit : « Qu'ils mangent de la brioche. »
Rousseau, les Confessions, VI.
2 En arrivant, elle déposait, sur le rebord de cette fenêtre, un gros paquet blanc, entouré d'une ficelle rose. C'était une brioche.
G. Leroux, le Parfum de la dame en noir, p. 47.
♦ ☑ Loc. fam. S'en aller, partir en brioche : s'émietter (comme une brioche sèche), se désagréger; (fig.) se défaire. Cf. Partir en couille, en eau de boudin.
b Petit ventre proéminent (d'un adulte). || Prendre de la brioche, un peu de brioche. ⇒ Ventre; bide (fam.). || Il commence à avoir une petite brioche.
3 Il s'est noué autour de la brioche une ceinture de flanelle.
San-Antonio, le Secret de Polichinelle, p. 14.
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DÉR. Brioché.
Encyclopédie Universelle. 2012.