braque [ brak ] n. m. et adj.
• 1526; bracque XVe; it. bracco, provenç. brac → braconner
1 ♦ Chien de chasse à poil ras et à oreilles pendantes; très bon chien d'arrêt.
2 ♦ Adj. (1736; d'ab. fou, étourdi comme un braque) Fam. Un peu fou, très fantasque.
● braque nom masculin (germanique brakko) Chien de chasse à poil ras et oreilles pendantes, excellent chien d'arrêt. ● braque (homonymes) nom masculin (germanique brakko) braque adjectif braque forme conjuguée du verbe braquer braquent forme conjuguée du verbe braquer braques forme conjuguée du verbe braquer ● braque adjectif (de braque) Familier. Légèrement déséquilibré, fantasque, cinglé. ● braque (homonymes) adjectif (de braque) braque nom masculin braque forme conjuguée du verbe braquer braquent forme conjuguée du verbe braquer braques forme conjuguée du verbe braquer ● braque (synonymes) adjectif (de braque) Familier. Légèrement déséquilibré, fantasque, cinglé.
Synonymes :
- baroque
- farfelu
Braque
adj. et n. Fam. Qui est écervelé, un peu fou.
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Braque
n. m. Chien de chasse d'arrêt à poil court, aux oreilles tombantes.
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Braque
(Georges) (1882 - 1963) peintre français. Après une période fauve (1906-1907), il inventa le cubisme avec Picasso. Après 1918, il a peint des formes plus classiques.
⇒BRAQUE, subst. masc. et adj.
A.— Subst. Chien de chasse à poil ras et à oreilles pendantes. Le braque allemand (...) est un très bon chien d'arrêt (F. VIDRON, La Chasse en plaine et au bois, 1945, p. 114) :
• 1. Je partis de Rouen à cheval, suivi de mon chien Bock, un grand braque du Poitou, large de poitrine et fort de gueule, qui buissonnait dans les ronces comme un épagneul de Pont-Audemer.
MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 2, Le Garde, 1884, p. 978.
— P. compar. [P. allus. au comportement fougueux de ce chien] Étourdi comme un braque :
• 2. Il faillit heurter un jeune homme au front pâle, aux yeux gris pétillants, (...) qui sortait comme un braque; et il le vit courir vers la maison de Mme Marneffe, où il entra.
BALZAC, La Cousine Bette, 1847, p. 76.
Rem. Selon Ac. 1798-1878, BESCH. 1845, GUÉRIN 1892, le mot est des 2 genres.
— Emploi adj. (constr. en appos.). Un chien braque.
Rem. Attesté dans Lar. 19e et Nouv. Lar. ill.
B.— Subst. et adj., fam. [En parlant d'une pers., de son caractère, etc.] Écervelé, un peu fou, fantasque. Synon. pop. cinglé, timbré :
• 3. Kobus, il y a en toi l'esprit de ton père : c'était un vieux braque, qui voulait connaître le talmud et les prophètes mieux que moi, et qui se moquait des choses saintes, comme un véritable païen!
ERCKMANN-CHATRIAN, L'Ami Fritz, 1864, p. 5.
• 4. Vous savez que je suis un soldat un peu léger, un peu étourdi, un peu... braque, comme vous le disiez autrefois, mais bon, vous le disiez aussi, et franc... trop franc même; ...
PAILLERON, L'Âge ingrat, 1879, I, 11, p. 47.
• 5. ... cet humour un peu braque mais d'autant plus singulier, d'autant plus attachant, d'autant plus prenant et sympathique, inattendu, sortant en boutades les plus imprévues, les plus réjouissantes, les plus crues; les plus baroques; ...
PÉGUY, L'Argent, 1913, p. 1227.
— Rare, littér. [En parlant d'un animal] :
• 6. Le merle, oiseau leste et braque,
Bavard jamais enrhumé,
Est pitre dans la baraque
Toute en fleurs, du mois de mai.
HUGO, Les Chansons des rues et des bois, 1865, p. 111.
PRONONC. ET ORTH. :[]. La majorité des dict. enregistre braque. Ac. 1798 cependant admet braque ou brac; Ac. Compl. 1842, s.v. brac, renvoie à braque. Cf. aussi Nouv. Lar. ill., s.v. brac : ,,Se dit quelquefois pour braque.`` BESCH. 1845, s.v. braque : ,,On a dit braccon, brachet, bracet, brachez, en vieux français.`` Pour ces formes anc. cf. aussi LITTRÉ et DG.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. XVe s. bracque (Glossaire romanlatin de Lille dans BARB. Misc. 6, n° 7); prob. av. 1500? braque (Perceval, f° 109b dans GDF. Compl., s.v. brachet); 1500 bracque, spéc. bracq masc. « bracque mâle », bracque fém. « bracque femelle » (Lettre de M. d'Egmont au Marq. de Mantoue dans L. G. PÉLISSIER, Doc. rel. au règne de Louis XII, 275 dans BARB., loc. cit.); 1526 braque (sans distinction de sexe) (Corresp. de J. de Matignon, éd. L. H. Labande, 19, ibid.); 1736 (MARIVAUX Télémaque travesti, éd. Deloffre, 197 dans QUEM. : J'étois fou comme un Braque dans ce tems-là); d'où 2. l'emploi adj. 1736 « un peu fou » (MARIVAUX, loc. cit., 210, ibid. : jusqu'à quand serez-vous toujours Braque?); 1797 (RESTIF, Monsieur Nicolas, Pauvert, 4, 126, ibid. : Dupont-Lambert est braque, mais bonne).
Issu du germ. brakko « chien de chasse » que l'on peut déduire de l'a. h. all. braccho, m. b. all., m. néerl. bracke (KLUGE20, s.v. Bracke) — soit par l'intermédiaire de l'a. prov. brac (BL.-W.5; FEW t. 15, 1, p. 238, 1re hyp.) XIIe s. dans RAYN. — soit par celui de l'ital. bracco (WIND, p. 63; BARB., loc. cit.; BL.-W.5; FEW, 2e hyp.), début XIVe s., DANTE, Convivio dans BATT.; l'origine de l'attest. de 1500 est en faveur de cette dernière hyp.; cf. aussi le syntagme bracque d'Italye, 1574, CHARLES IX, Chasse du Cerf, éd. Chevreul, 35, dans BARB., loc. cit. Les formes rom. accentuées sur le rad. sont issues du nomin. germ. brakko (par l'intermédiaire d'un lat. vulg. brácco; cf. lat. médiév. bracco, VIIIe s.-IXe s., Formulae Senonenses, II add. 4 p. 225, 21 sqq. dans Mittellat. W. s.v.), tandis que l'a. fr. bracon (braconner) est issu de l'acc. brakkon; dans le domaine gallo-rom., seul l'a. prov. est issu du nomin. germ., l'a. fr. corresp. ne semble pas attesté : on peut cependant déduire son existence de ses dérivés brachet et braconnier.
STAT. — Fréq. abs. littér. :36.
BBG. — DUCH. 1967, § 53. — SAIN. Sources t. 1 1972 [1925], p. 63; t. 3 1972 [1930], p. 339, 345. — VAN DER VORST (P.). Braques, braconnerie, braconnage et braconniers. R. des lang. vivantes. 1967, t. 33, pp. 246-251. — WALT. 1885, p. 95. — WIND 1928, p. 63, 150.
braque [bʀak] n. m. et adj.
ÉTYM. 1500; ital. bracco, provençal brac; orig. germanique brakko ou bien, d'après Guiraud, du provençal braca « chercher », de l'ital. braccare, même sens, le chien cherche le gibier qu'il dirige (→ Braquer) vers son maître. → Braconner.
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1 N. m. Chien de chasse à poils ras et à oreilles pendantes, très bon chien d'arrêt.
1 La grande voix de cloches des braques au chenil (…)
Colette, Flore et Pomone, in Gigi, p. 148.
2 Adj. (1736; d'abord fou, étourdi comme un braque). Fam. Un peu fou, écervelé, toqué. ⇒ aussi Branque, branquignol.
2 (…) il a eu trop d'embêtements dans l'existence ça l'a rendu un peu braque.
Zola, Paris, t. I, p. 20.
♦ N. (rare au fém.). || C'est un vrai braque, ce type.
3 Entendez-moi, monsieur; après chacune de ses bêtises, il reste des semaines sans travailler. Il est temps que ça finisse et je lui promets que, s'il recommence de faire le braque, je lui jette un pot d'eau bouillante à la figure.
J. Renard, Bucoliques, in Œ., Pl., t. II, p. 185.
Encyclopédie Universelle. 2012.