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bélouga

bélouga ou béluga [ beluga ] n. m.
• 1575 beluga; du russe bieluga, de biely « blanc »
1Mammifère cétacé aussi appelé baleine blanche, qui vit dans les eaux arctiques (monodontidés), apparenté au dauphin. Région. En Bretagne, Dauphin ou gros poisson. « C'était peut-être des marsouins ou des bélugas, peu importe » (Prévert).
2(1824 belluga « grand esturgeon ») Poisson des mers Noire et Caspienne, espèce d'esturgeon. Caviar de bélouga. Ce caviar, le plus rare et le plus apprécié.
3(1943) Petit yacht de croisière.

bélouga ou béluga nom masculin (russe belouga, de belyï, blanc) Grand mammifère cétacé (5 m de long) muni de dents et voisin du narval, mais souvent appelé baleine blanche ou dauphin blanc. (Le bélouga vit en grands troupeaux et communique par des sifflements.) Nom commun à divers poissons de grande taille (requins, thon, esturgeon, etc.). Caviar fourni par le grand esturgeon Huso huso. Petit yacht à voiles, dériveur à bouchains vifs, apparu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. (La coque peut recevoir un hors-bord.)

béluga ou bélouga
n. m. ZOOL
d1./d Cétacé odontocète sans nageoire dorsale des mers arctiques, appelé aussi baleine blanche.
d2./d Grand esturgeon blanc, qui peut atteindre 8 m et 1 400 kg.

⇒BÉLOUGA, BÉLUGA, subst. masc.
A.— ZOOL. Mammifère cétacé à peau blanche et à chair savoureuse de la famille des delphinidés que l'on rencontre le plus souvent dans les mers polaires. Huile de bélouga. Synon. marsouin blanc, petite baleine blanche (donné par BAUDR. Pêches 1827 et BÉL. 1957) :
1. On rencontre partout [Spitzberg] des ossements blanchis de belugas qui datent, paraît-il, du temps où les Russes venaient ici pêcher ces cétacés. On sait que cette baleine blanche pénètre en troupe dans les baies et se prend au filet.
H.-Ph. D'ORLÉANS, Chasses et chasseurs arctiques, 1911, p. 152.
2. Les soucis et les douleurs de la gestation, de l'accouchement, de l'allaitement, crac! la mort n'en tient pas compte, la mort ne les connaît pas. Elle se cache devant les filets de la vie comme un béluga hypocrite et, lorsqu'on les relève, riches de proie, elle se lance dedans et les déchire. Il faut tout recommencer...
QUEFFÉLEC, Un Recteur de l'île de Sein, 1944, p. 119.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et XXe s. à partir de Ac. Compl. 1842.
P. ext., MAR., région. Cétacé qui déchire les filets en pourchassant les poissons dont il se nourrit (cf. LE CLÈRE 1960 et Lar. Lang. fr.).
B.— MAR. [P. réf. à la forme ou aux qualités du cétacé] Petit yacht de plaisance confortable possédant voile et dérive :
3. Le bateau habitable minimum en se limitant aux trois premiers éléments [les toilettes, pouvoir dormir, pouvoir s'asseoir confortablement à l'abri] procure déjà un confort supérieur à celui d'une tente. Il y a quelques années cela imposait une longueur d'au-moins 6,50 m, qui est celle des Bélougas et grondins.
J. GIORDAN, Le Yachting, Paris, P.U.F., n° 820, 1959, p. 49.
Rem. Attesté dans les dict. gén. du XXe s. à partir de Lar. 20e.
Prononc. et Orth. :[beluga], [belyga]. Pt Lar. 1968 note [u] à la 2e syll. dans le cas des 2 graph. bélouga ou béluga. Ac. Compl. 1842, s.v. bélluge ou bélouga renvoie à béluga. BESCH. 1845 enregistre d'une part béluga (genre de cachalot), d'autre part béluca (genre de dauphin). Il consacre également à bélouga une vedette de renvoi à béluga. Lar. 19e et GUÉRIN 1892 donnent uniquement la forme béluga. Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop., Pt Lar. 1968 et QUILLET 1965 admettent bélouga ou béluga. Cf. aussi ROB. qui écrit bélouga ou beluga (sans accent sur le e dans la 2e forme) et Pt ROB. qui note les 2 formes sans accent. Étymol. et Hist. 1575 (A. THÉVET, Cosmographie moscovite, p.p. A. Galitzin, Paris, Techener, 1858, p. 31 dans Fr. mod., t. 22, pp. 206-207 : C'est la riviere de Moscovie qui porte le meilleur poisson ... entre autres un, qu'ils appellent Beluga, fort grand, et qui n'a nulle espine ou areste). Empr. au russe beluga « id. », dér. du russe belyi « blanc » avec suff. -uga, issu de l'a. slave (VASMER, Dict. étymol. russe, Moscou, éd. russe, 1964, t. 1, p. 149).
BBG. — ARVEILLER (R.). Mots orientaux. In : [Mél. Dauzat (A.)]. Paris, 1951, pp. 23-24. — BAUDR. Pêches 1827. — JÄNICKE (O.). Zu den slavischen Elementen im Französischen. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 447. — LE CLÈRE 1960.

bélouga ou béluga [beluga] n. m.
ÉTYM. 1575; russe bieluga, de biely « blanc ».
1 Zool. Mammifère cétacé carnivore, de couleur claire, habitant les mers polaires. Marsouin (marsouin blanc); baleine (petite baleine blanche). → Poisson, cit. 2.
2 Régional (Bretagne). Gros poisson (squale) ou mammifère marin (dauphin). || « C'était peut-être des marsouins ou des bélugas, peu importe » (Prévert).
3 (1943). Petit yacht large et rapide.
0 Par bonheur cette côte se trouve divisée en quelques bassins commodes où les petits cruisers tels que Belugas, Corsaires, Grondins, sont peut-être plus à l'aise que les gros yachts, à l'échouage incertain.
Jean Giordan, le Yachting, p. 80.
HOM. Beluga.

Encyclopédie Universelle. 2012.