aubergiste [ obɛrʒist ] n.
• 1667; de auberge
♦ Anciennt Personne qui tient une auberge. ⇒ hôte, hôtelier, 2. restaurateur.
● aubergiste nom Personne qui tient une auberge. ● aubergiste (expressions) nom Père ou mère aubergiste, dénomination familière de la personne qui gère une auberge de jeunesse.
aubergiste
n. Vieilli Personne qui tient une auberge.
⇒AUBERGISTE, subst. masc.
Personne qui tient une auberge :
• Les hôteliers, les aubergistes, qui vendent eux aussi du vin, donnent en outre à manger et à coucher. Ceux-là non plus ne passent pas pour de petits saints. Ils vivent des voyageurs, et les histoires ne manquent pas qui racontent les malheurs de leurs victimes, ...
FARAL, La Vie quotidienne au temps de st Louis, 1942, p. 77.
Rem. Selon Mét. 1955, ,,c'est en général le restaurateur. Cependant, dans certaines régions, il peut s'agir du cabaretier.``
PRONONC. :[
]. Pour la possibilité d'une prononc. de la 1re syll. avec [
] ouvert, cf. auberge1. PASSY 1914 note, pour cette syll. une durée mi-longue.
]. Pour la possibilité d'une prononc. de la 1re syll. avec [] ouvert, cf. auberge1. PASSY 1914 note, pour cette syll. une durée mi-longue. ÉTYMOL. ET HIST. — 1667 (SIXTE LE TAC, Hist. Chronolique (sic) du Canada, 22, Treveilland d'apr. DELBOULLE, Recueil de notes lexicol., ms. déposé à la Sorbonne : Les plus belles maisons sont occupées par les marchands ou les aubergistes).
Dér. de auberge1; suff. -iste.
STAT. — Fréq. abs. littér. :445. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 642, b) 1 254; XXe s. : a) 600, b) 310.
BBG. — BACH.-DEZ. 1882. — BLANCHE 1857. — BOUILLET 1859. — BRUANT 1901. — Comm. t. 1 1837. — Lar. comm. 1930. — Mét. 1955. — RÉAU-ROND. 1951. — SILL. 1965. — ST-EDME t. 2 1825.
aubergiste [obɛʀʒist] n.
ÉTYM. 1667; de auberge.
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♦ Anciennt. Personne qui tient une auberge. ⇒ Hôte, hôtelier, restaurateur. || Un aubergiste qui logeait à pied et à cheval, qui recevait les piétons et les cavaliers. || Une aubergiste avenante. — Mod., par plais. (Dans un café, un restaurant). || Holà, aubergiste !
0 (…) les aubergistes sont un peu ce que les fait le voyageur. Vous arrivez fier, exigeant, rogue (…) voilà la nature du contrat établi par vous-même : on vous sert de son mieux, avec empressement, avec respect; service, empressement, respect se retrouvent sur la note (…)
Rodolphe Töpffer, Voyages en zigzag, Aux Alpes et en Italie, 3e journée, p. 11.
REM. Le mot évoque les auberges du passé; la personne qui tient un établissement hôtelier dénommé aujourd'hui auberge est un hôtelier, un restaurateur; à la campagne, parfois un cafetier, un cabaretier.
➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.