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n. m. BIOL Annexe embryonnaire la plus interne chez les vertébrés supérieurs qui constitue une poche emplie de liquide dans lequel baigne le foetus (appelée poche des eaux chez les mammifères).

⇒AMNIOS, subst. masc.

A.— ANAT. La plus interne des membranes qui enveloppent le fœtus, vulgairement appelée poche des eaux. Les eaux de l'amnios ou (p. ellipse) les eaux :

• 1. Je poserai d'abord pour principe que toutes choses, sur la terre, ont été dans un état d'enfance; elles naissent au sein d'un fluide, le végétal dans une graine, l'animal dans un œuf ou dans l'amnios...

J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 170.

• 2. — B..., plus pauvre, plus sale et plus hutte de pêcheurs que Port-Vendres, qui, du moins, s'il est encore dans l'amnios où nagent les bourgades qui doivent devenir des villes, a l'importance d'une forte position maritime et militaire.

J. BARBEY D'AUREVILLY, Quatrième memorandum, 1858, p. 114.

• 3. — Au revoir donc, ou jamais plus, comme il vous plaira, peintre malgracieux. Il me serait trop facile de vous punir en vous effaçant de ma mémoire. Mais vous flottez encore dans l'amnios de l'irresponsable sexualité. Vous en êtes, pour combien de temps! aux hésitations embryogéniques du devenir...

L. BLOY, La Femme pauvre, 1897, p. 47.

B.— P. anal., BOT. ,,Portion du sac embryonnaire ou ovule proprement dit des plantes, qui reste autour de l'embryon végétal après que celui-ci s'est formé...`` (LITTRÉ-ROBIN 1865).

DÉR. Amniote, adj., zool. Se dit de tout animal vertébré dont l'embryon est protégé par un amnios; synon. allantoïdien. Peut être employé substantivement, cf. E. PERRIER, Traité de zoologie, t. 4, 1893, p. 2926.

Prononc. :[]. Pt Lar. 1968 et Harrap's 1968 transcrivent la finale avec [] ouvert. WARN. 1968 donne également la possibilité d'une prononc. avec [o:] fermé long (cf. aussi Pt ROB. pour [o] fermé).

Étymol. ET HIST. — Mil. XVI^e s. anat. « membrane qui enveloppe immédiatement le fœtus » (A. PARÉ, XVIII, 7 ds GDF. Compl. : La seconde tunique est appelee amnios ou agnelette).

Empr. au gr. « id. » (Empédocle ds POLLUX, 2, 223 ds BAILLY) ou plutôt « id. » attesté au II^e s. apr. J.-C. (GALIEN, 3, 197, ibid.), (rattaché à « agneau », dep. FUR. 1690 jusqu'à LITTRÉ « à cause de la mollesse de l'amnios »; dérive en réalité du sens plus courant de « vase, écuelle, etc. contenant un liquide ». Cf. IEW t. 1 1959, p. 901).

— Amniote, 1893, supra rem.

STAT. — Fréq. abs. litt. :7.

BBG. — BÉL. 1957. — Biol. t. 1 1970. — BOISS.⁸. — BOUILLET 1859. — Divin 1964. — HUSSON 1970 (et s.v. amniote). — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. Biol. t. 1 1970 (s.v. amniote). — Mots rares 1965. — NYSTEN 1814-20. — PRÉV. 1755. — PRIVAT-FOC. 1870.

amnios [amnjɔs] n. m.

ÉTYM. 1541; grec amnion.

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1 Anat. Annexe embryonnaire enveloppant l'embryon des vertébrés dits amniotes (mammifères, oiseaux, reptiles), et qui contient le liquide amniotique (poche des eaux).

Rousseau, Émile, I.

2 Bot. « Portion du sac embryonnaire ou ovule proprement dit des plantes, qui reste autour de l'embryon végétal après que celui-ci s'est formé… » (Littré-Robin, 1865).

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