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agaric

agaric [ agarik ] n. m.
• 1256; lat. agaricum, gr. agarikon
Bot. Genre de champignons (agaricacées) à chapeau et à lamelles. Les champignons de couche sont des agarics. Spécialt Agaric champêtre : rosé des prés.

agaric nom masculin (latin agaricum) Nom commun à tous les champignons à chapeau et à lamelles, mais désignant plus spécialement la psalliote. (Le champignon de couche est un agaric.)

agaric
n. m. Champignon basidiomycète, sans volve, avec anneau, à lamelles rosées, tel que le champignon de couche.

⇒AGARIC, subst. masc.
BOT. Genre de champignon (famille des Basidiomycètes) comportant de nombreuses espèces comestibles ou vénéneuses, répandu dans les lieux humides, caractérisé par un pédicule distinct, parfois pourvu d'un anneau, et par un chapeau portant à sa face inférieure de multiples feuillets sporifères, simples, rayonnants, généralement libres :
1. On pourrait rapporter même à l'océan végétal les plantes parasites, qui tirent leur substance de la sève des végétaux, comme les guis, les scolopendres, les lichens, les agarics, les mousses...
J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 181.
2. ... un agaric, un joli champignon Dont le chapeau, rempli de lames convergentes, Formait comme une roue aux délicates jantes.
A. POMMIER, Océanides et fantaisies, 1839, p. 231.
3. Jamais un rayon de soleil ne descendait dans cette cour (...) et ses murs sur lesquels croissaient des agarics vénéneux [étaient verdâtres].
F. VIDOCQ, Les Vrais mystères de Paris, 1844, t. 3, p. 274.
4. ... le réceptacle offre la forme d'un parasol ou chapeau au-dessous duquel sont des lames rayonnantes (comme dans les Agarics), ou des veines (comme dans les Chanterelles), ou des tubes (comme dans les Bolets)...
A. DE JUSSIEU, Cours élémentaire d'histoire naturelle, Botanique, Paris, Masson, 5e éd., 1852, p. 415.
5. L'Agaric est un Champignon qui se reproduit uniquement par spores. La partie de ce Champignon qui sort de terre (...) se compose d'une sorte de chapeau c porté par un pied p. Le chapeau porte en dessous des lames rayonnantes l; c'est sur ces lames que se produisent les spores.
G. BONNIER, Éléments de botanique, Anatomie et physiologie végétales, Paris, Paul Dupont, 1889, p. 258.
Rem. 1. Syntagmes fréq.
a) l'agaric champêtre ou agaric comestible, Le plus connu des agarics; dit encore champignon de couche, champignon de Paris, champignon rosé, pratelle, psalliote, etc. :
6. Dans les villes, les marchands de denrées alimentaires livrent sous le nom de Champignon de couche, ou encore de Champignon de Paris, un végétal que les mycologues appellent un Agaric, un Psalliote, une Pratelle, et plus précisément l'Agaricus campester, ou encore le Psalliota campestris et aussi le Pratella campestris (...) s'il est un peu âgé, il revêt l'aspect d'un parapluie ouvert : un organe trapu, massif, dressé, haut de quelques centimètres, constitue un pied, qui supporte à son sommet une sorte de coupole charnue, de quelques centimètres de diamètre, le chapeau; le tout est de couleur blanchâtre, blanc grisâtre ou blanc ivoire.
Botanique, 1960, pp. 261-263 (encyclopédie de la Pléiade).
b) Variétés d'agarics les plus souvent citées :
Agaric annulaire, dit encore tête de méduse, vénéneux (cf. BOUILLET 1859, LITTRÉ-ROBIN 1865, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
Agaric brûlant, de couleur jaune sale, dangereux (cf. BESCH. 1845, BOUILLET 1859).
Agaric bulbeux, dit encore amanite phalloïde, oronge ciguë verte, caractérisé par sa couleur gén. verdâtre, par son pied charnu, bulbeux, s'amincissant de bas en haut, son anneau rabattu, par son chapeau campanulé, croissant dans les bois en automne, vénéneux, mortel (cf. Gde Encyclop., Ac. Gastr. 1962, MONT. 1967).
Agaric caustique, rouge-jaune terreux, croissant dans les bois, vénéneux, dangereux (cf. BOUILLET 1859, DUMAS 1873).
Agaric délicieux, caractérisé par son chapeau entonnoir, par sa chair blanche devenant vert-de-gris, donnant un lait orangé, comestible (cf. Lar. 19e) :
7. Il fallait avoir le pied sûr pour grimper aux talus glissants, et puis ne pas se perdre, dans l'épaisseur des bois (...). Il y avait l'ombre, par les jours très chauds. Il y avait l'humidité, sous les pieds, de la terre noire, et les beaux champignons poussant autour des troncs (l'oronge, le bolet et l'agaric délicieux) ...
Ch.-F. RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois, 1911, p. 27.
Agaric élevé, dit encore champignon parasol, coulemelle, couleuvrée, caractérisé par son pédicule mince, très élevé, fibreux, grisâtre, par son anneau supérieur blanchâtre et pelucheux, par sa chair molle, blanche, devenant rosée après la cueillette, comestible, croissant en abondance dans les terrains sablonneux et les bois, en été (cf. BESCH. 1845, BOUILLET 1859, Lar. 19e, PRIVAT-FOC. 1870, DUMAS 1873, Gde Encyclop., Nouv. Lar. ill., MONT. 1967).
Agaricus eryngii, dit encore oreille de chardon, comestible (cf. Lar. 19e, Gde Encyclop.).
Agaric faux mousseron, dit encore collybie d'Oréade ou marasme d'Oréade, marasme montagnard, mousseron d'automne, caractérisé par son pédicule allongé, très grêle, légèrement ondulé, par son chapeau de couleur ocracée, par sa chair blanche, à odeur agréable, comestible, croissant dans les prés et aux bords des chemins en traînées circulaires (cf. Lar. 19e, DUMAS 1873, Gde Encyclop.).
Agaric du houx, comestible, croissant en été sous les buissons de houx (cf. BESCH. 1845, DUMAS 1873).
Agaric meurtrier, dit encore morton, vénéneux, caractérisé par son suc laiteux, âcre et caustique (cf. BESCH. 1845, Lar. 19e, DUMAS 1873, Nouv. Lar. ill.).
Agaric de miel, dit encore armillaire de miel, comestible (cf. Lar. 20e, Ac. Gastr. 1962).
Agaric moucheté, dit encore amanite aux mouches, ou amanite tue-mouche, fausse oronge, caractérisé par son pédicule blanc, haut, épais, par son chapeau écarlate ou orange, parsemé de fragments blancs, par sa volve en débris réguliers, croissant dans tous les bois à l'automne, très vénéneux, dangereux, différent de l'amanite des Césars, ou oronge vraie, oronge comestible, dont le signe distinctif est une volve complète (cf. LITTRÉ, PRIVAT-FOC. 1870, DUMAS 1873, Gde Encyclop., DG, Ac. Gastr. 1962).
Agaric mousseron, dit encore agaric odorain, agaric odorant, caractérisé par un pédicule blanc, robuste, par un chapeau très charnu, de couleur blanche ou légèrement ocracée, par ses feuillets serrés, par sa chair blanche, comestible, très recherchée, croissant au printemps dans les prés secs, les friches, les bois découverts (cf. Ac. 1835, BESCH. 1845, BOUILLET 1859, LITTRÉ, LITTRÉ-ROBIN 1865, Lar. 19e, PRIVAT-FOC. 1870, DUMAS 1873, Ac. 1878, DG, Ac. t. 1, 1932, Ac. Gastr. 1962, MONT. 1967).
Agaric de l'olivier, phosphorescent, croissant au pied des oliviers :
8. L'Agaric de l'Olivier, magnifique champignon d'un orangé vif, fréquent en Provence au pied des Oliviers, est, sous le rapport de la phosphorescence, l'espèce la plus remarquable de l'Europe, et rivalise pour l'éclat avec les Champignons les plus renommés des régions tropicales. Comme dans tous les agarics, la face inférieure du chapeau est couverte de minces lames rayonnantes sur lesquelles se développent les corpuscules propagateurs du champignon, c'est-à-dire les semences ou spores.
J.-H. FABRE, Cours complet d'instruction élémentaire, Botanique, Paris, Delagrave, 1874, pp. 210-211.
9. L'Agaric de l'olivier (...) qui croît en Provence, dans les mois d'octobre et de novembre, au pied des oliviers, répand une lumière vive et reste doué de cette remarquable faculté tant qu'il demeure frais. Le siège de la phosphorescence est le plus souvent la surface de l'hyménium. L'Agaric de l'olivier ne luit que pendant la vie; avec la mort, le phénomène cesse immédiatement. Les lueurs sont blanches, tranquilles, uniformes, semblables à celles du phosphore dissous dans l'huile.
Gde Encyclop., 1885-1902.
10. ... ici, il faut encore parler d'un phénomène étrange, celui de la phosphorescence. Certaines espèces sont lumineuses. Elles brillent dans l'obscurité comme des feux fixes, sans que nul souffle les amoindrisse. « L'agaric de l'olivier », qui pousse sur des détritus, émet des flammes bleues, assez vives pour éclairer les sentiers, et le « rhizomorphe », dont la pullulation est sans limites dans certaines mines, resplendit de tels éclats que les voûtes en sont illuminées. Les chimistes diront que ce ne sont que transformations ou que mélanges : que le fluide nourricier, en passant à travers les tissus, s'y combine avec d'autres gaz absorbés et s'y charge de lueurs jaillies ensuite à l'air libre; que tout cela fonctionne à la manière des lampes. Je préfère penser que, se sachant éphémères, pour oublier la fuite des heures, les champignons se donnent les uns aux autres une fête dans les ténèbres, comme le font au ciel les étoiles ou bien que, parvenus à la saison d'aimer, ils brûlent silencieusement d'amour, et se caressent de lumières ferventes.
J. DE PESQUIDOUX, Chez nous, t. 1, 1921, p. 163.
Agaric oronge, caractérisé par son pédicule cylindrique, jaune, par son chapeau orangé-rougeâtre, par sa chair ferme, comestible, croissant dans les bois en été et en automne (cf. Ac. 1835, BOUILLET 1859, LITTRÉ, PRIVAT-FOC. 1870, DUMAS 1873, Ac. 1878, DG, Ac. t. 1 1932, Ac. Gastr. 1962, MONT. 1967).
Agaric palomet, dit encore russule craquelée, caractérisé par son pédicule épais, ferme puis spongieux et pruineux, par son chapeau globuleux, charnu, comestible, croissant dans les bois et les friches en été, en automne (cf. Lar. 19e, Gde Encyclop.).
Agaric sanguin, caractérisé par son chapeau hémisphérique, de couleur rouge, croissant à l'automne notamment aux environs de Paris, vénéneux, très dangereux (cf. Lar. 19e, PRIVAT-FOC. 1870, Gde Encyclop.).
Agaric soufré, vénéneux (cf. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
Agaric styptique, caractérisé par son chapeau hémisphérique ressemblant à une oreille d'homme, de couleur jaune, vénéneux et dangereux (cf. BOUILLET 1859, Lar. 19e, DUMAS 1873).
c) Deux polypores se trouvent souvent rattachés, abusivement (cf. Ac. 1835-1932), au genre des Agarics :
Agaric blanc ou agaric/bolet/polypore du mélèze, dit encore agaric des boutiques, agaric des pharmaciens, agaric des pharmacies, agaricon, parasite du mélèze :
11. L'agaric du mélèze est officinal.
J.-J. BAUDRILLART, Nouveau manuel forestier, trad. de Burgsdorf, 1808, p. 393.
12. Les sommets les plus âpres de ces montagnes ont des végétaux et des animaux qui leur sont propres. C'est sur leurs crètes raboteuses, qui abondent pour l'ordinaire en fer, que s'élève le mélèze aimé des forges, dont il accélère les fontes avec son tronc et ses rameaux couverts d'agarics et de mousses inflammables.
J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 228.
13. L'agaric blanc (...) n'est plus guère employé aujourd'hui comme drastique. On le prescrit encore quelquefois pour combattre les sueurs nocturnes...
A. et G. BOUCHARDAT, Nouveau formulaire magistral, 1894, p. 221.
Faux agaric ou agaric/bolet/polypore du chêne, dit encore agaric des chirurgiens, agaric astringent, amadou, amadouvier, parasite des vieux chênes, utilisé dans le domaine méd. comme hémostatique et dans la vie domestique comme combustible (cf. amadou) :
14. D'un œil plus curieux et plus avide encor
Du règne végétal je cherche le trésor.
Là, sont en cent tableaux, avec art mariées,
Du varec, fils des mers, les teintes variées;
Le lichen parasite, aux chênes attaché;
Le puissant agaric, qui du sang épanché Arrête les ruisseaux, et dont le sein fidèle
Du caillou pétillant recueille l'étincelle;
J. DELILLE, L'Homme des champs, 1800, p. 118.
15. Les pailles des graminées et les troncs des chênes morts de vieillesse se décomposent alors en autant de temps qu'ils ont végété : les premières, en une demi-année; les autres pendant des siècles. L'arbre desséché reste longtemps debout; mais la nature, qui voile partout la mort sur le théâtre de la vie, couvre encore ses branches arides des guirlandes parfumées du chèvrefeuille ou du lierre toujours vert. Si l'arbre est renversé par les tempêtes, des agarics et des mousses de toutes couleurs dévorent et décorent à la fois son vaste squelette.
J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, pp. 146-147.
16. À ces vêtements sont mêlés un berceau de jonc, un morceau d'agaric, des pierres à fusil pour allumer le feu, la chaudière pour faire bouillir les viandes ...
F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Voyage en Amérique, en France et en Italie, 1827, p. 152.
17. On rencontre souvent sur le bord des routes de pauvres gens qui préparent de l'amadou avec les agarics qu'ils ont ramassés près de là. Il y a vingt-cinq ans, lors des grandes guerres, on en importait jusqu'à 20 000 kilogrammes, et l'on en exportait pour 35 000 francs. C'est un nommé Brossard qui a renouvelé cet usage de l'amadou, il y a environ soixante ans; les anciens connaissaient sa propriété d'arrêter le sang, et puis on l'avait oubliée.
BRARD 1838.
Rem. 2. Noter, pour l'emploi p. compar. ou métaph., 2 ex. qui évoquent plus particulièrement les polypores rattachés abusivement au genre Agaric :
18. [les critiques jaloux]
(...) cœurs puans et haineux,
Du fumier des journaux champignons vénéneux
Parasites lichens, agarics, orobanches
A. POMMIER, Crâneries et dettes de cœur, 1842, p. 172.
19. Chèvredent, depuis trois ans vous exercez les hautes fonctions de secrétaire particulière. Depuis trois ans, il ne s'est point écoulé de matin et d'après-midi où la perspective de vous trouver dans mon bureau ne m'ait donné la nausée. Ce n'est point seulement que la maussaderie pousse sur votre peau comme l'agaric sur l'écorce, infiniment plus douce au toucher d'ailleurs, du châtaignier.
J. GIRAUDOUX, L'Apollon de Bellac, 1942, 7, p. 73.
Rem. 3. MINÉR. Agaric minéral (cf. agarice).
Prononc. — 1. Forme phon. :[]. 2. Dér. et composés : agaricacée, agaricales, agarice, agaricé, agaricicole, agaricie, agariciforme, agaricin(e), agariciné, agaricique (cf. QUILLET 1965), agaricoïde.
Étymol. ET HIST. — 1256 bot. agaric, nom de divers champignons (ALDEBRANT DE SIENNE, Régime du Corps, Landouzy-Pépin, d'apr. QUEM. t. 1 1959); 1359 agaric, id. (Journ. des dép. du R. Jean, Compt. de l'argent., p. 212 ds GDF. Compl. : Une livre d'agarics).
Empr. au lat. agaricum « espèce de champignon arboricole et phosphorescent, ce qui en Europe ne correspond qu'à Armillaria mellea Vahl et Cantharellus olearius Fr. » (d'apr. ANDRÉ Bot. 1956 s.v.), attesté dep. Pline (Nat., 25, 103 ds TLL, 1268, 48 : agaricum ut fungus nascitur in arboribus circa Bosporum colore candido... id quod in Gallia nascitur, infirmius habetur. Praeterea mas spissior amariorque..., femina solutior initio gustus dulcis, mox in amaritudinem transit).
STAT. — Fréq. abs. litt. :8.
BBG. — Ac. Gastr. 1962. — ALEX. 1768. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — BOUILLET 1859. — BRARD 1838. — Comm. t. 1 1837. — DUMAS 1965 [1873]. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — MONT. 1967. — Mots rares 1965. — NYSTEN 1814-20. — PLAIS.-CAILL. 1958. — PRÉV. 1755. — PRIVAT-FOC. 1870.

agaric [agaʀik] n. m.
ÉTYM. 1256; lat. agaricum (qui semble s'appliquer surtout à l'agaric de l'olivier), grec agarikon.
Champignon à chapeau et à lamelles (nom collectif). Spécialt. || Agaric (ou psalliote) champêtre, ou champignon de couche, dit aussi champignon de Paris, champignon rosé, pratelle, etc. || Agaric annulaire ou tête de méduse (vénéneux). || Agaric des bois. || Agaric boule de neige. || Agaric bulbeux ou amanite phalloïde (vénéneux; mortel). || Agaric délicieux, à chapeau en entonnoir (comestible). || Agaric élevé. Coulemelle. || Agaric faux mousseron ou mousseron d'automne (comestible). || Agaric moucheté : amanite tue-mouche ou fausse oronge (vénéneux). || Agaric mousseron, ou agaric odorant (comestible). || Agaric de l'olivier, phosphorescent. || Agaric oronge (comestible). || Agaric palomet ou russule (régional : blavet). || Agaric sanguin (vénéneux). || Agaric soufré (vénéneux).
Par comparaison.
1 Entre les contre-forts élevés par Amurat III pour soutenir les murailles ébranlées aux secousses des tremblements de terre, se sont accrochés, comme des agarics dans les nervures d'un chêne, des tombeaux, des écoles, des bains, des boutiques, des échoppes.
Th. Gautier, Constantinople, p. 268.
REM. Le nom s'est appliqué et s'applique encore abusivement à d'autres polypores : || Agaric blanc, agaric des pharmaciens, du mélèze : parasite du mélèze.Faux agaric, (1791) agaric des chirurgiens, agaric astringent, (1810) agaric blanc : polypore du chêne, du mélèze, utilisé aux XVIIIe et XIXe siècles comme hémostatique et comme combustible remplaçant l'amadou.
2 Le puissant agaric, qui du sang épanché
Arrête les ruisseaux, et dont le sein fidèle
Du caillou pétillant recueille l'étincelle (…)
Delille, l'Homme des champs, p. 118.
(1694). Fig. et vx. Chim. || Agaric minéral : carbonate de calcium friable et spongieux.
DÉR. Agaricacées, agaricales.

Encyclopédie Universelle. 2012.