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YTTRIUM

YTTRIUM

De Ytterby, village de Suède.

Symbole chimique: Y

Numéro atomique: 39

Masse atomique: 88,905 g

Point de fusion: 1 523 ⁰C

Point d’ébullition: 3 337 ⁰C

Densité (à 25 ⁰C): 4,457

Élément chimique du groupe des terres rares, de couleur argentée, ductile, dont les copeaux s’enflamment spontanément dans l’air. Principal représentant des terres dites yttriques, il fut isolé sous forme d’oxyde par J. Gadolin (1794). Il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait plutôt d’un mélange d’oxydes dans lequel, par un travail acharné d’un siècle, les chimistes ont réussi à séparer, par de longs fractionnements, neuf éléments différents constituant le groupe des terres rares. Il se distingue des terres l’accompagnant par sa précipitation partielle par l’ammoniaque.

Actuellement, l’yttrium est plus aisément séparé des autres terres yttriques par la méthode d’échange ionique.

L’yttrium est un élément essentiellement trivalent, qui donne de nombreux sels (chlorures, sulfates, carbonates, etc.) dont les solutions sont incolores. L’ion Y³⁺ est diamagnétique.

On utilise l’yttrium en métallurgie et pour la fabrication de certains alliages. Son haut point de fusion, sa faible section efficace pour les neutrons et sa résistance aux attaques en font un élément utilisé en génie nucléaire. L’yttrium trouve aussi des applications dans la fabrication des verres optiques et des céramiques, comme catalyseur, et dans les lasers.

• 1820; de yttria

n. m. CHIM élément métallique (symbole Y) de numéro atomique Z = 39.

— Métal (Y).

⇒YTTRIUM, subst. masc.

CHIM. Corps simple, parfois considéré comme un métal des terres rares (symb. Y), de numéro atomique 39, de poids atomique 88,92, dont on a préparé plusieurs isotopes radioactifs. L'yttrium est blanc d'argent et prend feu dans l'air au-dessus de 400 C, donnant l'oxyde Y2O3 (...). Il entre dans la fabrication des matières phosphorescentes pour obtenir le rouge dans la télévision en couleurs (Encyclop. Sc. Techn. t. 10 1973, p. 1023).

REM. 1. Yttrialite, subst. fém., minér. Silicate naturel d'yttrium, de thorium, contenant également d'autres éléments, se présentant en petites tablettes prismatiques, vert olive à brun noir. On a signalé à Madagascar, une yttrialite riche en scandium (P. LAPADU-HARGUES, Précis de minér., Paris, Masson, 1954, p. 291). 2. Yttrifère, adj., chim. ,,Qui contient de l'yttrium`` (DUVAL 1959). Minéral yttrifère. 3. Yttrique, adj., chim. a) Oxyde yttrique. ,,Oxyde Y<sub>2</sub>O<sub>3</sub>`` (DUVAL 1959). b) Terres yttriques. Groupe des terres rares. La division des lanthanides en terres cériques (du lanthane au samarium) et terres yttriques (...) était à l'origine principalement fondée sur certaines propriétés physiques (magnétisme des ions) et chimiques (solubilité des sulfates) (Encyclop. Sc. Techn. t. 10 1973, p. 413, s.v. terre). P. ell. Série yttrique. V. lutécium ex. du Radium. 4. Yttro-, élém. de compos. représentant le subst. yttrium, entrant dans la constr. de termes de minér. a) Yttrocalcite, yttrocérite, subst. fém. ,,Fluorure naturel de calcium, de cérium et d'yttrium`` (Lar. encyclop.). Au même groupe que la fluorine [appartient] (...) l'yttrocérite ou yttrocalcite (...) en masses cristallines bleuâtres (LAPPARENT, Minér., 1899, p. 542). b) Yttrotitanite, subst. fém. ,,Variété de sphène contenant l'yttrium`` (SCHUBNEL 1981).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1820 (NYSTEN Suppl., s.v. yttria: On la considère maintenant comme un oxyde d'yttrium [métal isolé postérieurement, v. NYSTEN 1824]). De yttria par substitution du suff. -ium à la finale.

yttrium [itʀijɔm] n. m.

ÉTYM. 1820; de yttri(a), et suff. lat. -um.

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♦ Chim. Corps simple (symb. Y), classé autrefois dans la famille des terres rares (poids at. 88,90; n^o at. 39). || L'yttria, oxyde d'yttrium.

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