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THALLIUM
THALLIUM

THALLIUM

Du grec thallos , verdure.

Symbole chimique: Tl

Numéro atomique: 81

Masse atomique: 204,37 g

Point de fusion: 303,5 0C

Point d’ébullition: 1 457 0C

Densité (à 20 0C): 11,85

Métal mou, facilement fusible, facilement oxydable dans l’air, découvert, grâce à sa raie spectrale verte, par sir William Crookes (1861); le thallium est isolé l’année suivante (1862) par le même Crookes et son collaborateur Claude-Auguste Lamy. Il cristallise sous forme hexagonale compacte au-dessous de 230 0C et sous forme cubique centrée au-dessus de cette température.

Le thallium est principalement monovalent, ses composés trivalents se réduisant facilement à l’état monovalent. Le métal se dissout facilement dans l’acide nitrique, mais beaucoup plus lentement dans l’acide chlorhydrique ou l’acide sulfurique.

Le thallium est préparé comme sous-produit du rubidium par électrolyse.

Le métal lui-même n’a pas beaucoup d’utilisations commerciales ou industrielles. Ses halogénures servent à la fabrication de lentilles, de prismes et de fenêtres pour appareils optiques utilisés dans l’infrarouge. Le sulfure est employé à la fabrication des cellules photo-électriques sensibles. On utilise aussi ses sels pour doper les cristaux d’halogénures alcalins servant à la construction des compteurs à scintillations. Une solution saturée de formiate et de malonate de thallium de densité 4,324 est utilisée en laboratoire pour la séparation des minéraux par flottation.

thallium [ taljɔm ] n. m.
• 1862; en angl. (1861); du gr. thallos « rameau vert », à cause de la raie verte caractéristique de son spectre
Chim. Élément atomique (Tl; no at. 81; m. at. 204,39), métal blanc bleuâtre, très malléable, de toxicité voisine de celle du plomb. La mort-aux-rats contient du thallium.

thallium nom masculin (anglais thallium, du grec thallos, jeune pousse, parce que le thallium donne, dans le spectre, une raie verte) Métal qui se trouve dans certaines pyrites. (Élément chimique de symbole Tl.) Métal de numéro atomique 81 dont un isotope radioactif, le thallium 201, est employé en médecine nucléaire.

thallium
n. m. CHIM élément métallique (symbole Tl) de numéro atomique Z = 81.
Métal (Tl). Mou et gris, le thallium ressemble au plomb.

⇒THALLIUM, subst. masc.
CHIM. Corps simple, métal blanc, malléable, s'oxydant rapidement à l'air, très répandu dans la nature en association minérale, utilisé à l'état de sulfate pour la fabrication de raticides (nombre atomique 81, symb. Tl). Fluorure de thallium; acétate, chlorure de thallium. Pour distinguer plusieurs pierres précieuses de même couleur, (...) on plonge ces pierres dans un liquide de densité connue (ordinairement un mélange à parties égales d'azotate d'argent et de thallium) (A. PÉRÈS, Pierres et roches, 1896, p. 43). Jusqu'au début de 1934 on ne connaissait que la quarantaine de radio-isotopes naturels appartenant essentiellement aux éléments chimiques les plus lourds, du thallium à l'uranium (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 352).
REM. 1. Thallique, adj., chim. a) Qui se rapporte au thallium, qui en contient. Combinaison, alcool thallique. (Ds LITTRÉ-ROBIN 1865). b) [En parlant d'un composé] Qui renferme du thallium trivalent (d'apr. DUVAL 1959). 2. Thalleux, -euse, adj., chim. [En parlant d'un composé] Qui renferme du thallium monovalent (d'apr. DUVAL 1959).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1862 chim. (L. FIGUIER ds L'Année sc. et industr., p. 90, 1863 ds REY-GAGNON Anglic.). Empr. à l'angl. thallium, nom donné au corps simple isolé par le chimiste W. Crookes en 1861 (in Chem. News, 16 March III, 193 ds NED; cf. ibid., 18 May, 303, ibid.: I have thought [...] to propose for it the provisional name of Thallium, form the Greek or Latin thallus, a budding twig [...] which I have chosen as the green line which it communicates to the spectrum recals with peculiar vividness the fresch colour of vegetation at the present time), dér. du gr. « jeune pousse » (cf. le lat. d'époque impériale thallus qui lui est empr.), le spectre de ce métal étant caractérisé par une raie verte. Bbg. QUEM. DDL t. 12.

thallium [taljɔm] n. m.
ÉTYM. 1862, cit.; angl. thallium (Crookes, 1861); dér. du grec thallos « rameau vert », à cause de la raie verte caractéristique de son spectre.
Chim. Métal (masse at. 204,39; no at. 81; symb. Tl) blanc bleuâtre (temp. de fusion 303 °C; dens. 11,8), plus mou que le plomb, très malléable. || On retire le thallium des « boues » des chambres de plomb; ses sels sont très toxiques; certains isotopes sont radioactifs.
0 Cette appréciation n'avait rien d'exagéré; les faits sont venus, pendant le cours de l'année 1862, la confirmer pleinement. Un métal nouveau, le Thallium a été découvert par l'emploi de l'analyse spectrale (…)
L. Figuier, l'Année scientifique et industrielle 1863, p. 90 (1862).
DÉR. Thalleux, thallique.

Encyclopédie Universelle. 2012.