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n. f. pl. BOT Famille de plantes dicotylédones gamopétales aux feuilles opposées et munies de stipules. (Les rubiacées, nombreuses dans les régions tropicales, sont très utilisées pour leurs propriétés médicinales.) Le caféier, le quinquina sont des rubiacées.

— Sing. Une rubiacée.

⇒RUBIACÉES, subst. fém. plur.

BOT. Famille de plantes dicotylédones gamopétales ayant pour type la garance et comprenant des arbres, des arbrisseaux et des herbes dont la plupart ont leurs feuilles disposées en étoiles ou verticilles et comprenant notamment le caféier et le quinquina. J'apercevais dans ces larges clairières qui laissaient les arbres rongés par le temps, des légumineuses, des acérines, des rubiacées, et mille arbrisseaux, comestibles, chers aux ruminants de toutes les périodes (VERNE, Voy. centre terre, 1864, p. 217). Les Rubiacées tirent leur nom du fait que plusieurs de leurs espèces fournissent des colorants rouges (BÉN.-VAESK. Jard. 1981).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1718 (Mém. de l'Acad. des sciences, 146 ds FEW t. 10, p. 537a). Dér. sav. du lat. rubia « garance »; suff. -acées.

rubiacées [ʀybjase] n. f. pl.

ÉTYM. 1719; du lat. rubia « garance », et -acées.

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♦ Bot. Famille de plantes phanérogames angiospermes (Dicotylédones, Gamopétales), comprenant des espèces d'arbres, d'arbustes et d'herbes dont certaines (garance, hamélia…) fournissent des colorants rouges. || Les rubiacées ont, comme les caprifoliacées, des étamines soudées à la corolle; leurs feuilles sont opposées et stipulées. || Principales espèces de rubiacées. ⇒ Aspérule, bouvardia, caféier, gaillet (ou grateron), garance, gardénia, hamélia, nauclée, quinquina, richardsonie, sidérodendron. — Au sing. || Une rubiacée. || L'ipécacuana provient de la racine d'une rubiacée, l'uragoga ipecacuana.