⇒GRIANNEAU, subst. masc.
Région. (Est). Jeune coq de bruyère (Ac. 1798-1932, LITTRÉ et ROB.).
Rem. BAUDR. Chasses 1834 note que grianneau ou grianot est le ,,nom du petit tétras dans le Bugey et dans les Vosges lorraines``.
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1798-1932. Var. griannot (Lar. 19e). Étymol. et Hist. 1757 ornith. (VOLTAIRE, Lett. Mme de Fontaine, 6 mars ds LITTRÉ). Prob. dimin. en -eau de grian (non attesté), mot du pat. de la Suisse romande (d'apr. DG), contraction de Gri[gelh]a[h]n ornith. (attesté en Suisse alémanique aux XVIe et XVIIe s.), lui-même sans doute issu de Grieggel « individu maigre, déformé (en parlant d'une pers. ou d'un animal) »; cf. FEW t. 16, p. 58 b.
grianneau [gʀijano] n. m.
ÉTYM. 1757, Voltaire; dimin. d'un supposé grian, de Grigelhahn, mot de la Suisse alémanique, qui aurait été contracté, p.-ê. de Grieggel « individu chétif, tordu ».
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♦ Régional. Jeune coq de bruyère.
Encyclopédie Universelle. 2012.