⇒CYPRE, subst. masc.
Plante odoriférante, originaire d'Orient, utilisée en parfumerie et qui fournit également le henné :
• Je sens, de toi, monter
L'effluve pastoral
Avec qui le santal
Ne saurait pas lutter
Ni le cypre ni l'ambre
Dont Phryné vainement
A parfumé sa chambre.
JAMMES, De tout temps, 1935, p. 82.
Rem. Absent des dict. généraux.
Prononc. et Orth. :[]. FÉR. 1768 rappelle qu'on rencontre cipre qu'il juge contre l'usage et la prononc.; il renvoie à chypre. Étymol. et Hist. Fin XIIe s. « arbre avec les feuilles duquel on fait du henné » (Cantique des cantiques, éd. C. E. Pickford, 547); 1836 « cyprès de la Louisiane » (E. A. DUCHESNE, Répert. plantes utiles et plantes vénén., Paris, Renouard, p. 336). Empr. au lat. impérial cypros, transcr. du gr. « henné », devenu dans la classification de Linné le lawsonia inermis « troène d'Égypte » et confondu avec le cyprès de la Louisiane, taxodium distichum dans la terminol. de RICHARD, Dict. élém. de bot., 1798 (v. ANDRÉ Bot.).
cypre [sipʀ] n. m.
ÉTYM. XIIe; lat. cypros, grec kupros « henné ».
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♦ Bot. Plante orientale à très forte odeur, dont on tire le henné.
Encyclopédie Universelle. 2012.