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bavarderie

⇒BAVARDERIE, subst. fém.
Vieilli et assez rare; très souvent avec une nuance péj. Habitude de parler beaucoup, souvent pour ne rien dire; ensemble de paroles abondantes, souvent inutiles, sans intérêt :
— Pendant que la princesse d'Éboli buvait, entre ces deux retentissantes commères, (...) et le fermier de mon père, un herbager d'une bavarderie infatigable, mais pittoresque, il est venu un tas de jeunes filles acheter des aiguilles, du cordon, ...
BARBEY D'AUREVILLY, Memorandum pour l'A... B..., 1864, p. 432.
Rem. Sur bavardise, cf. bavard dér.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1574 (AMYOT, Que lon ne sçauroit vivre joyeust selon Epicurus, 2 dans HUG. : Toutes les plus ordes et plus injurieuses paroles que lon sçauroit inventer pour mesdire, comme badineries, vanitez, bavarderies, paillardises ... ils les ont toutes ramassees et respandues sur les princes des philosophes).
Dér. de bavard; suff. -erie.
STAT. — Fréq. abs. littér. :4.
BBG. — RITTER (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 358.

bavarderie [bavaʀdəʀi] n. f.
ÉTYM. 1574; de bavard, et suff. -erie.
Vieux.
1 Manie de bavarder; propos de bavard. Bavardage.
0 Aurez-vous d'autres reproches à me faire que celui de vous ennuyer par mon énorme bavarderie ?
Voltaire, Lettre à Mme du Deffand, 15 janv. 1761.
2 Caractère d'une personne bavarde. Bavardise (vx).

Encyclopédie Universelle. 2012.