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official

official, officiaux nom masculin (de office 1) Juge ecclésiastique, dans un diocèse.

⇒OFFICIAL, -AUX, subst. masc.
RELIG. CATH.
A. —[Avant la Révolution] Juge ecclésiastique délégué par l'évêque pour exercer en son nom la juridiction contentieuse (d'apr. LELOIR 1961). Approchez-vous; ceci, c'est le tas des dévots (...). Ils citent Poquelin, Pascal, Rousseau, Boccace, (...) Devant l'official et le théologal (HUGO, Châtim., 1853, p.47). Les procès en matière de foi se faisaient par deux juges, l'ordinaire, qui pouvait être l'évêque lui-même ou l'official et l'Inquisiteur (A. FRANCE, J. d'Arc, t.2, 1908, p.178). La grande masse [de dossiers d'archives anciennes] est formée par des dossiers d'instruction de procès soumis à l'official de Toul (L'Hist. et ses méth., 1961, p.1083).
B. —[Actuellement] Prêtre faisant fonction de juge dans une officialité. Le code de droit canonique oblige l'évêque à désigner un official (...). Il précise également les fonctions de l'official (causes matrimoniales, différends où les clercs sont en cause) (Lar. encyclop.).
Prononc. et Orth.:[], plur. [-o]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1er quart XIIIe s. offichial (RECLUS DE MOLLIENS, Charité, 55, 2 ds T.-L.). Empr. au lat. médiév. eccl. officialis «id.» (XIIe s. ds BLAISE Latin. Med. Aev.), b. lat. officialis à la fois adj. au sens de «qui concerne le devoir, la fonction» et subst. au sens de «serviteur, appariteur», dér. de officium (office1). Fréq. abs. littér.:33.

official, aux [ɔfisjal, o] n. m.
ÉTYM. 1262; « officier public », XIIe; lat. jur. officialis « appariteur ».
Dr. canon. Juge ecclésiastique auquel un évêque déléguait le droit de rendre la justice à sa place. Juge (ecclésiastique). || L'official était révocable, à la différence de l'archidiacre. || Les officiaux.
DÉR. Officialité.

Encyclopédie Universelle. 2012.