● joliet, joliette adjectif Littéraire. Assez joli ; mignon.
Joliet
(Louis) (1645 - 1700) explorateur québécois. Il descendit le cours du Mississippi (1672-1673), explora la baie d'Hudson (1679) et le Labrador (1694).
⇒JOLIET, -ETTE, adj.
Vieilli. Assez joli. Elle est joliette (Ac.). C'est l'époux d'une part. — Un petit minois, enfantin et joliet, qui aurait pu faire un charmant docteur à l'usage des dames (BOREL, Champavert, 1833, p. 214). L'église est tout près aussi. Elle est assez joliette, mais trop petite, surtout pour les prêtres qui encombrent le chœur (E. DE GUÉRIN, Lettres, 1846, p. 484). La Margot disait qu'ils étaient tous joliets à regarder (AYMÉ, Puits, 1932, p. 15).
Prononc. et Orth. : [] et [-], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. [date du chansonnier K] « gai, joyeux » (Pastourelles, éd. J.-Cl. Rivière, LVI, 27); 2. a) 1376 « mignon, agréable » (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 118, 170); b) 1538 « assez joli » (EST.). Dimin. de joli; suff. -et. Bbg. DUCH. Beauté 1960, pp. 43-45. - HASSELROT 1957, p. 195.
joliet, ette [ʒɔljɛ, ɛt] adj.
ÉTYM. 1376; « gai, joyeux », fin XIIe; dimin. de joli.
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♦ Vx ou régional. Assez joli. ⇒ Bellot, mignon.
0 (…) la Bioque joue à la marelle. Elle a tracé sur la route, avec un bout de brique, les cinq cases ordinaires, et elle saute, et elle saute à cloche-pied de l'une à l'autre en chantant : « Je suis joliette, tiens voilà mon nom, j'aime à la folie les charmants garçons… »
J. Giono, Angiolina, in Œ. roman., Appendices, t. I, Pl., p. 735.
Encyclopédie Universelle. 2012.