LJUBLJANA
LJUBLJANA
Capitale de la république de Slovénie, l’agglomération de Ljubljana comptait 323 000 habitants en 1991. La ville (anciennement, en allemand, Laibach) s’est développée, dans une position de carrefour, entre l’Adriatique et la plaine danubienne d’une part, les Alpes juliennes et les collines densément peuplées de Slovénie d’autre part. Pourtant, elle n’a joué, même après l’achèvement de la ligne Vienne-Trieste, en 1849, qu’un rôle régional limité, en raison de la concurrence des autres villes slovènes. Entre les deux guerres, la proximité de la frontière italienne a nui à son développement. Ljubljana a atteint 46 000 habitants en 1910, 98 000 en 1948.
Sa croissance a été plus soutenue dans le cadre de la Yougoslavie socialiste; le secteur industriel s’est trouvé renforcé par la création de grandes entreprises de haut niveau technique: Litostroj (gros matériel électrique, automobiles), Telekom (électronique); mais le secteur tertiaire (commerce, administration, enseignement) l’emportait largement. Le rythme de croissance, inférieur à celui de la plupart des autres grandes villes yougoslaves, n’avait pas ralenti les progrès des petites et moyennes villes industrielles slovènes, telles Maribor, Celje ou Kranj. Depuis l’indépendance de la Slovénie, proclamée en 1991, l’industrialisation s’est accrue (textile, mécanique, papeterie, appareillage électrique grand public, électronique, chimie).
Le site initial de la ville n’offrait guère de possibilités d’extension: la vieille ville aux monuments baroques, dominée par le Grad (château du XIe s.), occupe l’étroite cluse de la Ljubljanica, entre les hauteurs de Golovec et de Šišenski hrib. Les quartiers récents se sont déployés en éventail dans la plaine de la Save au nord, et ont poussé au sud des pédoncules sur les marges de la plaine autrefois marécageuse du Barje.
Ljubljana
cap. de la Slovénie, sur la Ljubljanica; 303 470 hab. Centre industr.
— Archevêché. Université. égl. des Franciscains (XVIIe s.); cath. (XVIIIe s.); hôtel de ville (XVIIIe s.). Musée.
Encyclopédie Universelle. 2012.