● ecce homo nom masculin invariable (mots latin signifiant voici l'homme) Représentation de Jésus-Christ comparaissant devant Pilate. ● ecce homo (difficultés) nom masculin invariable (mots latin signifiant voici l'homme) Prononciation [&ph89; ;&ph95; ;&ph103; ;&ph89; ;&ph99; ;&ph97; ;&ph99; ;], avec les deux c prononcés comme dans excès, ou [&ph89; ;ʧ ;&ph89; ;&ph99; ;&ph97; ;&ph99; ;], avec le groupe -cc- prononcé -tch-, à l'italienne, comme dans tchécoslovaque. Orthographe Sans trait d'union, et invariable : les ecce homo de la Renaissance.
⇒ECCE(-)HOMO, (ECCE HOMO, ECCE-HOMO)subst. masc.
ARTS PLAST. [P. réf. aux paroles de Ponce Pilate présentant le Christ couronné d'épines au peuple juif (Évangile de St Jean, 19/5)] Représentation sous forme de tableau, sculpture, objet d'orfèvrerie du Christ couronné d'épines. Voyez, messieurs, (...). Je tiens chapelets et rosaires, croix, (...) Ecce-homo, Agnus Dei, (...) et tous objets de dévotion (FRANCE, Dieux ont soif, 1912, p. 215).
— Vieilli et rare, au fig. Homme pâle et fort maigre (Ac. 1835, 1878).
Prononc. et Orth. :[]; mais [ekse-] ds ROB. p. harmonis. vocalique. Le mot est admis ds Ac. 1878 et 1932 qui n'indique pas le plur. Il est invar. d'apr. ROB. et Lar. encyclop. On le rencontre avec un trait d'union ecce-homo ds LAND. 1834. Étymol. et Hist. 1. 1690 iconogr. (FUR.); 2. 1835 « homme pâle et maigre » (Ac.). Mots lat. « voici l'homme », formule employée par Ponce Pilate pour présenter Jésus à la foule d'apr. l'Évangile selon St Jean, XIX, 4-6.
ecce homo [ɛtʃeɔmo] n. m. invar. et loc.-phrase.
ÉTYM. 1690, au sens 1; mots latins signifiant « voilà l'homme », paroles prononcées par Ponce Pilate présentant au peuple juif le Christ couronné d'épines (Évangile selon saint Jean, XIX, 5).
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1 N. m. a Tableau, dessin, sculpture représentant Jésus-Christ portant la couronne d'épines. || Les ecce homo du Corrège, du Titien.
2 (Fin XIXe; cf. Ecce homo, œuvre de Nietzsche, 1908). « Voici l'homme »; ou : « me voici » (avec des connotations dues à l'origine religieuse de l'expression).
0 Oui, sans aucun doute, il était ce paresseux, ce petit-bourgeois sans envergure, qu'Hubert avait décrit, avec une pétulance brutale et frivole qui devait être l'expression même de la vérité. Toute sa vie recevait de cet éclairage une signification qui l'épouvantait. Ecce homo. Il était bien cet homme.
Jean-Louis Curtis, le Roseau pensant, p. 154.
Encyclopédie Universelle. 2012.