⇒CACHE-FOLIE, subst. masc. ou fém.
MODES, vx. ,,Fausses boucles de cheveux que les femmes ajoutaient à leur coiffure``, souvent en toupet (Ac. Compl. 1842).
— P. ext., subst. fém. Nattes, chignons, postiches vendus par les coiffeurs. Il [M. Dugazon, coiffeur] se flatte de réussir (...) dans les faux toupets (...), dans les cache-folies (JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 2, 1812, p. 82).
Rem. 1. Masc. dans Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, LITTRÉ, Lar. 19e; masc. et fém. dans Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. 2. En arg., le mot signifie « caleçon » (cf. LARCH. Suppl. 1880, FRANCE 1907).
Prononc. et Orth. Seule transcr. dans LITTRÉ : ka-che-fo-lie. Inv. dans Lar. 19e, Lar. encyclop.; des cache-folie ou cache-folies dans GUÉRIN 1892. LITTRÉ cite un ex. avec le plur. cache-folies; cf. aussi JOUY, loc. cit. Étymol. et Hist. 1812, supra. Composé de la forme cache du verbe cacher, et de folie, p. allus. à l'aspect extravagant de ces coiffures, ou parce que ces postiches servaient à dissimuler une chevelure en désordre.
Encyclopédie Universelle. 2012.