vulgate [ vylgat ] n. f.
• version vulgate déb. XVIIe; lat. vulgata (versio), proprt « (version) répandue », de vulgare « répandre dans le public »
♦ Relig. Version latine de la Bible, due à saint Jérôme et adoptée par le concile de Trente.
● vulgate nom féminin Péjoratif. Idéologie, courant de pensée vulgarisés, à l'usage du plus grand nombre : La vulgate marxiste, nationaliste.
Vulgate
version latine de la Bible, due principalement à saint Jérôme (IVe-Ve s.) et adoptée par le concile de Trente en 1546 comme version officielle de l'église catholique.
⇒VULGATE, subst. fém.
RELIG. Version latine de la Bible à partir du texte hébreu, due à saint Jérôme et reconnue comme officielle dans l'Église catholique depuis le concile de Trente. Je préfère cette vieille Vulgate, à cause du latin! Comme ça ronfle, à côté de ce pauvre petit français malingre et pulmonique! (FLAUB., Corresp., 1857, p. 213).
— P. anal. Texte qui fait foi. J'ai l'impression que l'imaginaire, c'est un peu le parent pauvre de la psychanalyse. Coincé entre le réel et le symbolique, on dirait qu'il est déprécié, au moins par la vulgate psychanalytique (Le Nouvel Observateur, 10 janv. 1977, p. 68, col. 2).
Prononc. et Orth.:[vylgat]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1630 La version vulgate (D'AUBIGNÉ, Méditations sur les Pseaumes, Préf., éd. Réaume et De Caussade, t. 2, p. 114); id. La latine Vulgaite (ID., Traité sur les guerres civiles, éd. Réaume et De Caussade, t. 2, p. 41). Empr. au lat. chrét. vulgata (editio), en parlant de la trad. cour. des Septante ou de sa trad. lat., chez ST AUGUSTIN et ST JÉRÔME; le sens mod., à partir du Concile de Trente (BLAISE Lat. chrét.). Vulgata, fém. de vulgatus, part. passé adj. de vulgare « répandre dans le public », « rendre accessible », dér. de vulgus « le commun des hommes, la foule ». Fréq. abs. littér.:43.
vulgate [vylgat] n. f.
ÉTYM. V. 1600, version vulgate, d'Aubigné; lat. vulgata (versio), « version répandue, vulgarisée », de vulgare, « répandre ».
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♦ Relig. Version latine de la Bible, traduite de l'hébreu (cit. 8, Bossuet), due à saint Jérôme et adoptée par le Concile de Trente (→ Authenticité, cit. 7).
Encyclopédie Universelle. 2012.