volve [ vɔlv ] n. f.
• 1806; lat. volva
♦ Bot. Membrane épaisse qui enveloppe le pied et le chapeau de certains champignons jeunes, et se rompt au cours de la croissance, formant une sorte de bourse d'où sort le pied. ⇒ 1. voile. « L'oronge moite qui crève sa volve » (Genevoix).
● volve nom féminin (latin volva) Voile membraneux qui enveloppe complètement le chapeau et le pied de certains champignons jeunes (amanites, volvaires) et qui se déchire à maturité, laissant un étui à la base du pied.
volve
n. f. BOT Reste du voile général qui subsiste à la base du pied de divers champignons.
⇒VOLVE, subst. fém.,VOLVA, subst. masc. ou fém.
BOT. Membrane qui enveloppe en totalité certains champignons à l'état jeune et qui subsiste à maturité sous forme de bourse entourant le pied, en laissant parfois quelques débris sur le chapeau. Le champignon sort d'un tégument pâle, le « volva », d'une espèce de bourse qui l'enveloppe, et qu'il déchire pour s'en détacher, comme l'oiseau sort de sa coquille (...) Du volva déchiré le champignon s'élève (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p. 161). Ces précieuses petites oronges à peine sorties de leur volve (H. BAZIN, Bur. mariages, 1951, p. 186). Voir volvaire ex.
Prononc. et Orth.:[], [-va]. Ac. 1835, 1878: volva; 1935: volva ou volve (id. ds LITTRÉ). Lar. Lang. fr., ROB. 1985: volve. Étymol. et Hist. 1798-99 (BULLIARD, Dict. élém. de bot.). Empr. au lat. volva (Pline) ou vulva « enveloppe (des champignons) ». Cf. 1783 volva n. m. (BULLIARD, loc. cit.).
volve [vɔlv] n. f.
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♦ Bot. Membrane épaisse qui enveloppe le pied et le chapeau de certains champignons jeunes, et se rompt au cours de la croissance, formant une sorte de bourse d'où sort le pied. ⇒ Voile (général). || La plupart des champignons vénéneux ont une volve. || L'oronge (cit.) crève sa volve.
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DÉR. Volvé.
Encyclopédie Universelle. 2012.