virée [ vire ] n. f.
• 1907; « allée et venue » 1594; de virer
♦ Fam. Promenade, voyage rapide. Faire une virée en voiture. ⇒ 3. tour.
♢ Tournée des cafés, des boîtes, etc. « les virées au bistrot, pour écouter les goualantes » (Brice Parain).
● virée nom féminin (de virer) Familier Promenade ou voyage relativement brefs, faits en vue de se distraire : Faire une virée en voiture. Fait d'aller d'un café, d'un établissement de loisirs, d'un lieu à un autre pour se distraire : Une virée dans les cafés du centre-ville. ● virée (homonymes) nom féminin (de virer) Familier virer verbe
virée
n. f. Fam.
d1./d Promenade rapide; court voyage.
d2./d Tournée des lieux de distraction.
⇒VIRÉE, subst. fém.
A. — Familier
1. Promenade, court voyage. Synon. balade, tour1. Virée en voiture. On n'a pas vu la montagne; et ils disaient tous que c'est le plus beau: en huit jours, on pourrait encore faire une fameuse virée (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 91).
2. En partic.
a) Tour, tournée fait(e) dans le but de s'amuser. Qu'est-ce qu'on n'a pas prétendu? Qu'il fumait l'opium... qu'il faisait de temps en temps des virées jusqu'à Toulon, où il retrouvait des officiers de marine... Des bombes à tout casser (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1939, p. 114).
b) Incursion. Synon. descente. On a fait une virée dans la chambre et on a retrouvé les couvertes sur mon pageot (VERCEL, Cap. Conan, 1934, p. 74).
B. — SYLVIC. ,,Bande parcourue dans la longueur d'une coupe ou d'une parcelle par une équipe de forestiers développée en tirailleurs au cours d'une opération`` (Agric. 1977). Une parcelle de forme régulière divisée en un certain nombre de bandes parallèles parcourues successivement en virées (COCHET, Bois, 1963, p. 120).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1535 région. « rang de ceps » (Vouneuil-sous-Biard, ms. du Poitou ds LALANNE), aux XVIIe et XVIIIe s. dans les Chartes poit.; 1. a) 1594 au plur. « allées et venues » tournées et virées dans les ruelles (La Satyre Ménippée, éd. Ch. Read, Deuxième Advis de l'Imprimeur, p. 8); b) 1907 sing. et plur. « promenade » faire une virée (d'apr. CHAUTARD); 2. 1859 eaux et forêts (H. NANQUETTE, Exploitation, débits et estimation des bois, Nancy, p. 105: Estimation à vue d'œil, par hectare ou par virée). Part. passé fém. subst. de virer. Fréq. abs. littér.:25.
]. Étymol. et Hist. 1535 région. « rang de ceps » (Vouneuil-sous-Biard, ms. du Poitou ds LALANNE), aux XVIIe et XVIIIe s. dans les Chartes poit.; 1. a) 1594 au plur. « allées et venues » tournées et virées dans les ruelles (La Satyre Ménippée, éd. Ch. Read, Deuxième Advis de l'Imprimeur, p. 8); b) 1907 sing. et plur. « promenade » faire une virée (d'apr. CHAUTARD); 2. 1859 eaux et forêts (H. NANQUETTE, Exploitation, débits et estimation des bois, Nancy, p. 105: Estimation à vue d'œil, par hectare ou par virée). Part. passé fém. subst. de virer. Fréq. abs. littér.:25.
1. virée [viʀe] n. f.
ÉTYM. 1907; « allée et venue », 1594; de virer.
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♦ Fam. Promenade, voyage rapide. || Faire une virée en voiture. ⇒ Tour. — Tournée des cafés, des bals, etc. (→ Tirer une bordée).
0 (…) les virées au bistrot, pour écouter les goualantes des copains qui avaient une belle voix, les parties de la manille ou de la belote (…)
Brice Parain, De fil en aiguille, III.
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HOM. 2. Virée, virer.
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2. virée [viʀe] n. f.
ÉTYM. 1858; de virer, parce que les experts ou baliveurs la parcourent. → 1. Virée.
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♦ Techn. (Eaux et forêts). Bande de forêt parallèle à la plus grande dimension d'une coupe.
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HOM. 1. Virée, virer.
Encyclopédie Universelle. 2012.