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vantail

vantail, aux [ vɑ̃taj, o ] n. m.
• 1690; ventail(le) mil. XIIIe; de vent
Panneau mobile pivotant autour d'un axe vertical. 1. battant. Les vantaux d'une fenêtre, d'une armoire. « D'un côté de la galerie s'ouvrent les doubles vantaux des hautes portes » (Tharaud). On écrirait mieux ventail (cf. étym. ). ⊗ HOM. Ventail.

vantail, vantaux nom masculin (de vent) Partie mobile d'une porte. Châssis mobile d'une fenêtre ouvrant à la française ou à l'anglaise ; volet. ● vantail, vantaux (difficultés) nom masculin (de vent) Orthographe et sens Vantail (= battant de porte) s'écrit avec un a. Ne pas confondre avec ventail, partie de la visière d'un casque clos par laquelle passait l'air. - Plur. : des vantaux. ● vantail, vantaux (homonymes) nom masculin (de vent) ventail nom masculin ventaille nom fémininvantail, vantaux (synonymes) nom masculin (de vent) Partie mobile d'une porte.
Synonymes :
- battant

vantail, aux
n. m. Partie mobile d'une porte, d'une fenêtre, etc.

⇒VANTAIL, -AUX, subst. masc.
A. — Battant d'une porte ou d'une fenêtre. Croisée à un vantail; porte à un vantail, à deux vantaux; commode à vantaux; vantaux d'un bahut, d'une armoire; vantail orné, vitré; vantail en bois plein; frapper au vantail; pousser le vantail. La cour s'emplit, un courant continu tasse les premiers arrivés les uns contre les autres, les plaque contre le mur de la caserne (...); tout d'un coup les lourds vantaux du portail tournent sur eux-mêmes et se ferment (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 207).
P. métaph. J'aurais vu avec joie Jacques Deval entr'ouvrir les vantaux du rêve (COLETTE, Jumelle, 1938, p. 105).
B. — P. anal.
1. Chacune des parties d'un triptyque ou d'un polyptyque qui peut se rabattre sur la partie centrale. (Dict. XIXe et XXe s.).
2. Chacune des deux portes d'une écluse. Les vantaux de l'écluse se refermèrent, refoulant l'énorme masse d'eau (A. DAUDET, Évangéliste, 1883, p. 96).
3. ,,Partie de la visière d'un casque clos par laquelle le combattant pouvait respirer`` (HANSE Nouv. 1983). Synon. ventail.
Prononc. et Orth.:[], plur. [-o]. MARTINET-WALTER 1973 5/17 [-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1144 [copie par Ulysse Robert, en 1873, du cartul. du XIIIe s. conservé aux Arch. départ. du Nord d'apr. H. STEIN, Bibliogr. des cartul. fr., 1907] ventail « vanne, écluse » (Cart. de S. Amand, I, 188, Rich. nouv. acquis., l. 1219 ds GDF.); ca 1245 ventaile (PHILIPPE MOUSKET, Chron., éd. F. de Reiffenberg, 22895); 1829 vantail « moitié de la porte d'une écluse » (BOISTE); 2. ca 1245 ventaille « volet d'une fenêtre » (PHILIPPE MOUSKET, op. cit., 15529); 1350 ventail « battant d'une porte, porte » (GILLES LI MUISIS, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 2, p. 210); 1690 vantail (FUR.); 3. 1314 id. terme d'arm., v. ventail. Dér. de vent; suff. -ail et -aille. Fréq. abs. littér.:100. Bbg. Archit. 1972, p. 82.

vantail, aux [vɑ̃taj, o] n. m.
ÉTYM. 1690; ventaille, 1080; ventail « vanne », 1144; de vent.
1 Dans l'armure de tête, Partie du casque, du heaume recouvrant le bas du visage et percée d'une ouverture pour laisser passer l'air.
2 (1240, ventaile « volet »). Panneau mobile pivotant autour d'un axe vertical, et venant battre la rive d'une baie (porte, fenêtre) ou d'une ouverture de meuble qu'il est destiné à fermer. Battant. || Les vantaux d'une fenêtre, d'une porte. || Les vantaux d'une armoire, d'un bahut, d'un dressoir, d'un vaisselier. || Porte fermée de deux vantaux de chêne (→ Bossage, cit. 1). || Le heurt (cit. 3) d'un lourd vantail qui se referme (→ aussi Mécontent, cit. 6).
1 Ces ornements, dont la couleur a passé, décrivent un croissant dans le haut de chaque vantail, et se réunissent en formant une grosse pomme de pin figurée par le haut des montants quand la porte est fermée.
Balzac, le Médecin de campagne, Pl., t. VIII, p. 329.
2 D'un côté de la galerie s'ouvrent les doubles vantaux des hautes portes enluminées comme des pages de Coran, qui donnent accès dans les chambres (…)
Jérôme et Jean Tharaud, Rabat…, X.

Encyclopédie Universelle. 2012.