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tulipier

tulipier [ tylipje ] n. m.
• 1751; de tulipe
Arbre originaire d'Amérique du Nord (magnoliacées), dont la fleur ressemble à une tulipe. Tulipier de Virginie. « la lune passe derrière le grand tulipier qui se découpe en noir sur le ciel » (Flaubert).

tulipier nom masculin Bel arbre des parcs (magnoliacée), aux grandes feuilles tronquées à leur extrémité, aux fleurs de la forme et de la taille d'une tulipe, panachées de vert, de jaune et d'orange.

tulipier
n. m. Arbre ornemental d'Amérique du Nord (Fam. magnoliacées), dont les grosses fleurs ressemblent aux tulipes.
|| Tulipier du Gabon: arbre d'Afrique tropicale (Fam. bignoniacées) à fleurs rouges.

⇒TULIPIER, subst. masc.
I. — Amateur de tulipes, horticulteur spécialisé dans les tulipes. (Dict. XIXe et XXe s.).
En appos., vx. Fou tulipier. Amateur qui poussait l'amour des tulipes jusqu'à la manie et à l'extravagance (d'apr. BRARD 1838, s.v. tulipe). Un horticulteur de ses voisins [de Méhul, qui, à la fin de sa carrière, trouva une consolation à ses déboires de compositeur dans la culture des fleurs] a écrit qu'il était « fou tulipier » (BRUNEAU, Mus. fr., 1901, p. 56).
II. — BOT. Arbre de la famille des Magnoliacées, originaire d'Amérique du Nord, caractérisé par sa haute taille (30 à 40 m), un tronc droit à écorce rouge puis grise, des rameaux nombreux, étalés, des feuilles échancrées, alternes, de grandes fleurs en tulipe, vert jaunâtre, panachées d'orange à la base, et qui orne les parcs et jardins. Un tulipier d'une hauteur prodigieuse, dont la forme pyramidale sembloit avoir été disposée par une volonté particulière (CRÈVECŒUR, Voyage, t. 1, 1801, p. 157). Dans le feuillage sombre du tulipier des fleurs jaunes brillent comme des lampions d'or (CLAUDEL, Échange, 1894, III, p. 719).
P. méton. Bois de cet arbre, blanc ou jaune, tendre et léger, utilisé en ébénisterie. Les bois naturels offrent (...) des nuances très subtiles pour une même couleur selon les essences. Ainsi le citronnier donne un jaune franc, le tilleul un jaune pâle, le tulipier un jaune tirant sur le vert (VIAUX, Meuble Fr., 1962, p. 4).
REM. Tulipiste, subst. masc., synon. (supra I). Un haut fonctionnaire hollandais (...) passait (...), en rentrant caresser ses tulipes, devant la côte d'Arabie (...), mon tulipiste fait un héritage (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 298).
Prononc. et Orth.:[tylipje]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. I. 1745 bot. tulippier (J. B. LE BLANC, Lettres d'un François, t. 2, p. 97 ds Fonds BARBIER: Tulippier des Iroquois); 1751 tulipier ([LA CHESNAYE DES BOIS] Dict. universel d'agric., t. 2, p. 217: Tulipier, ou Arbre à tulipe). II. 1838 adj. « amateur de tulipes » (BRARD, s.v. tulipe: les fous tulipiers [...] qui poussaient l'amour des tulipes jusqu'à la manie); 1872 subst. (LITTRÉ). I dér. de tulipe; suff. -ier. Cf. angl. tulip-tree (1705 ds NED). II dér. de tulipe; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:39.

1. tulipier [tylipje] ou tulipiste [tylipist] n. m.
ÉTYM. 1845, tulipier; tulipiste, 1933; de tulipe.
Techn. Amateur, cultivateur de tulipes.REM. Le fém. tulipière [tylipjɛʀ] est virtuel.
0 (…) un haut fonctionnaire hollandais de Sumatra qui passait tous les ans, en rentrant, caresser ses tulipes, devant la côte d'Arabie (…) ça lui mit dans l'idée (…) d'aller barboter les trésors de la Mecque (…) Enfin, mon tulipiste fait un héritage et va aux Antilles recruter un équipage de forbans (…)
Malraux, la Condition humaine, p. 137-138.
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2. tulipier [tylipje] n. m.
ÉTYM. 1751; de tulipe.
Arbre originaire d'Amérique du Nord (Magnoliacées), dont la fleur ressemble à la tulipe. || Les vignes sauvages s'entrelacent (cit. 2), s'élancent de l'érable au tulipier. || Des sassafras (cit.), des tulipiers et des chênes.
0 (…) la lune passe derrière le grand tulipier qui se découpe en noir sur le ciel bleu sombre.
Flaubert, Correspondance, 98, Fin juin-début juil. 1845.
tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.