trotte [ trɔt ] n. f.
• 1680; de trotter
♦ Fam. Chemin assez long à parcourir à pied. ⇒ tirée. Il y a une bonne trotte d'ici à là-bas. « Grégoire, qui faisait chaque jour de grandes trottes dans Paris, à pied » (Duhamel). « Ça fait une trotte... Je suis pas champion de cross, moi » (Queneau).
● trotte nom féminin (de trotter) Familier. Distance assez longue à parcourir ou parcourue à pied : D'ici la ville, il y a une bonne trotte.
trotte
n. f. Fam. Chemin, distance assez longue à parcourir à pied. Il y a une bonne trotte jusqu'au village.
⇒TROTTE, subst. fém.
A. — Fam. Distance à parcourir à pied; course à faire, généralement longue et pénible. Grande trotte; quelle trotte! De San Francisco, notre chemin nous conduit par la vallée de la Puebla jusqu'à San José; c'est une trotte de vingt heures (CENDRARS, Or, 1925, p. 141). On est descendu vers l'écluse (...). Ça faisait une longue trotte par les chemins à pic, ma mère claudiquait derrière (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 133).
♦ P. antiphr. Ouf! Il y en a une petite trotte de la gare, mes enfants! C'est gentil, hein, de venir par cette chaleur? (H. BATAILLE, Maman Colibri, 1904, II, 2, p. 15).
— Loc., vieilli. Tout d'une trotte. Sans s'arrêter, d'une traite. (Dict. XXe s.).
B. — [Corresp. à trotter A 3 b] Action de trotter, de faire des allées et venues. Trotte perpétuelle. Ce premier de l'an, quelle journée de courses et de trottes (POURRAT, Gaspard, 1931, p. 26).
— Loc. À la trotte. Synon. de au trot. La jument, le poulain, les trois chevaux de labourage, tout ça entre à la trotte dans ce côté gauche du pays (GIONO, Gd troupeau, 1931, p. 251).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1680 « distance assez longue à parcourir » (RICH.); 1904 tout d'une trotte (Nouv. Lar. ill.). Déverbal de trotter. Fréq. abs. littér.:22.
trotte [tʀɔt] n. f.
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♦ Familier.
1 Chemin assez long à parcourir à pied. || Il y a une bonne trotte d'ici jusque là-bas. || Une petite trotte. — Course à faire à pied (→ Commission, cit. 5).
1 Grégoire, qui faisait chaque jour de grandes trottes dans Paris, à pied, par horreur du métro, commença de flâner (…)
G. Duhamel, Chronique des saisons amères, III, XI.
2 — Ça fait une trotte… Je suis pas champion de cross, moi. — Vous ne voudriez tout de même pas qu'on prenne un taxi…
R. Queneau, Zazie dans le métro, IX.
2 Rare. Action de trotter. ⇒ Course.
3 Tant que le monde sera monde (…) disait-elle, il y aura des maîtres pour nous faire trotter et des domestiques pour faire leurs caprices. En dépit de la théorie de cette trotte perpétuelle, déjà (…) ma mère (…) disait : « Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire, voilà plus de deux heures qu'ils sont à table ».
Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 27.
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HOM. Formes du v. trotter.
Encyclopédie Universelle. 2012.