triqueballe [ trikbal ] ou trinqueballe [ trɛ̃kbal ] n. m. ♦ Chariot à deux ou quatre roues employé au transport d'objets allongés et lourds (troncs d'arbres...). ⇒ fardier.
● triqueballe ou trinqueballe nom masculin (peut-être néerlandais trukken, tirer, et ballen, fardeau) Fardier utilisé pour le transport de fardeaux longs, en particulier de fûts d'arbre, comportant deux roues, un essieu, au-dessous duquel est suspendue la charge, et un timon ou une flèche. ● triqueballe ou trinqueballe (synonymes) nom masculin (peut-être néerlandais trukken, tirer, et ballen, fardeau) Fardier utilisé pour le transport de fardeaux longs, en particulier...
Synonymes :
- diable
⇒TRIQUEBALLE, subst. masc.
TECHNOL. Chariot utilisé pour le transport de fardeaux lourds et longs, comportant un essieu à deux roues de très grand diamètre sous lequel on suspend la charge. La lampe de cuivre ventrue planait en gros plan et oscillait imperceptiblement sur ses chaînes quand un fardier du port ou un triqueballe roulait dans la rue (CENDRARS, Lotiss. ciel, 1949, p. 251).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1762-1835: trique-bale; dep. 1878: triqueballe. Var. trinque- (Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. 1. Ca 1445 « instrument de torture » (?) (MARTIN LE FRANC, Complainte du livre du champion des dames, éd. G. Paris, 231 ds Romania t. 16, 1887, p. 430); 2. 1701 « chariot utilisé pour le transport des pièces d'artillerie » (FUR.). Orig. obsc., v. FEW t. 1, p. 221a et 222, note 26.
triqueballe [tʀikbal] n. m.
ÉTYM. 1777, Encyclopédie, XVe, « instrument de torture »; de triquer, mot normand « sauter », et baller « danser » (P. Guiraud).
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♦ Techn. Chariot lourd, destiné au transport des fardeaux lourds et longs, formé d'une poutre montée sur un essieu et d'un dispositif de soutien (à treuil, etc.). ⇒ Fardier. — REM. On a dit aussi trinqueballe [tʀɛ̃kbal].
Encyclopédie Universelle. 2012.