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triplet

triplet [ triplɛ ] n. m.
• 1891; autre sens 1872; de triple
1Opt. Combinaison de trois lentilles (microscopes, objectifs photographiques).
Raie spectrale triple.
2Math. Association ordonnée de trois éléments appartenant respectivement à trois ensembles (aussi couple).
3Biochim. Unité d'information représentée par trois nucléotides successifs, séquence nécessaire et suffisante pour coder un acide aminé. codon.

triplet nom masculin Élément (x, y, z) du produit E × F × G de trois ensembles E, F et G. Ensemble de trois baies groupées. Ensemble de trois raies voisines dans un spectre. (Ces raies correspondent à 3 états quantiques différents.) ● triplet (homonymes) nom masculin triplaient forme conjuguée du verbe tripler triplais forme conjuguée du verbe tripler triplait forme conjuguée du verbe tripler triplé nom tripler verbe

triplet
n. m.
d1./d OPT Ensemble de trois lentilles.
|| Ensemble de trois raies spectrales.
d2./d MATH Groupe formé par trois éléments dont chacun appartient à un ensemble distinct.
d3./d BIOCHIM Unité d'information, constitutive d'un nucléotide, formée par la combinaison de trois bases puriques ou pyrimidiques. Les triplets commandent l'assemblage des acides aminés en protéines.

⇒TRIPLET, subst. masc.
A. — ARCHIT. Groupe de trois fenêtres, de trois baies (une grande et deux petites accolées); groupe de trois arcs généralement réunis sous un arc de décharge. Quelquefois une rosace à 4 ou 5 divisions est placée au-dessus du triplet, comme emblème de la couronne qui ceint le front du Roi des rois (BACH.-DEZ. 1882).
B. — BIOL., CHIM. ,,Groupe de trois nucléotides contigus dans une molécule d'acide désoxyribonucléique ou d'acide ribonucléique`` (L'HÉR. Génét. 1978). Ce code est incomplet car il n'indique que la constitution globale du triplet responsable de l'incorporation de chaque amino-acide et non pas la séquence à l'intérieur des triplets (PRIVAT DE GARILHE, Acides nucl., 1963, p. 124).
C. — MATH. Suite ordonnée de trois éléments appartenant à trois ensembles différents. Les isomorphismes canoniques des ensembles (E x F) x G et E x (F x G) sur E x F x G permettent d'identifier le triplet (x, y, z) aux couples ((x, y), z) et (x, (y, z)) (CHAMB. 1972).
D. — OPTIQUE
1. Objectif à trois lentilles non collées. [Dans] un triplet (...) les difficultés de centrage et les pertes de lumière par absorption et par réflexion sur les faces augmentent trop pour que cette solution ait un intérêt réel (MULLER 1966).
2. ,,Ensemble de trois raies très voisines d'un même élément dans son spectre d'émission`` (DUVAL 1959). Si le champ magnétique est perpendiculaire au rayon, on obtient un triplet ; les trois raies sont polarisées (H. POINCARÉ, Électr. et opt., 1901, p. 544).
E. — Synon. de triplé (v. ce mot B). (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1872 « jet de trois dés amenant trois points semblables » (LITTRÉ); 2. 1875 au plur. « triplés, triplées » (Le Soleil, 13 juillet ds LITTRÉ Suppl. 1877); 3. 1881 archit. « groupe de trois fenêtres unies par une archivolte » (CHABAT); 4. 1891 « combinaison de trois lentilles dans les microscopes et les objectifs photographiques » (La Sc. ill., I, p. 70); 5. 1897 « raie spectrale triple » (L'Éclairage électrique, t. 12, Suppl. au n° du 11 sept., XLVII ds QUEM. DDL t. 41); 6. 1968 math. (Lar. encyclop. Suppl.). Dér. de triple; suff. -et.

triplet [tʀiplɛ] n. m.
ÉTYM. 1872, « jet de dés amenant trois points semblables »; de triple.
1 (1875). Au plur. Triplés, triplées.
2 (1890). Archit. Groupe de trois fenêtres accolées ou de trois arcs réunis ou non sous un arc de décharge.
3 (1891, la Science illustrée, I, p. 70). Opt. Combinaison de trois lentilles (microscopes, objectifs photographiques).Raie spectrale triple.
4 Math. Association ordonnée de trois éléments appartenant respectivement à trois ensembles ( Couple, quadruplet). || Le triplet des points du plan III est appelé tripoint ou triangle.
5 Biochim. Unité d'information représentée par trois nucléotides successifs, séquence nécessaire et suffisante pour coder un acide aminé.On dit aussi codon.
0 (…) la probabilité de voir apparaître un accident (mutation) sur un acide aminé est d'autant plus faible que cet acide aminé peut être codé par un nombre plus élevé de triplets. Ici encore, cette adaptation approximative constitue une véritable protection contre les déviations trop brutales et trop nombreuses qui mettraient en péril la cellule.
Jacques Ruffié, De la biologie à la culture, 1976, p. 121.

Encyclopédie Universelle. 2012.