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transporté

transporté, ée [ trɑ̃spɔrte ] adj.
• 1549; de transporter
Qu'un sentiment violent transporte. enivré, éperdu, ivre. Transporté d'admiration, de joie. « j'étais beaucoup plus qu'heureuse, j'étais transportée. Jamais rien ne m'a donné une extase comparable » ( J.-R. Bloch).

transporté nom masculin Condamné à la transportation.

transporté, ée
adj.
d1./d Qui est déplacé par transport.
d2./d Fig. Qui est mis hors de soi par une vive émotion. Transporté d'admiration, de plaisir.

⇒TRANSPORTÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I. — Part. passé de transporter.
II. — Adjectif
A. — Qui fait l'objet d'un transport. Être responsable des marchandises transportées (Lar. Lang. fr.).
B. — Littéraire
1. [Avec un compl. introd. par de] Qui est en proie à une passion, à un sentiment violent. Synon. éperdu, ivre. Transporté d'admiration, de joie, de plaisir, de bonheur; transporté de colère, d'indignation, de rage. Transporté de fureur (Ac.).
2. Absol. Transporté de joie, de plaisir. Synon. enthousiasmé, extasié, ravi. Tous les spectateurs étaient transportés. Les dieux s'empressèrent De venir au devant de ce fameux héros (...). Hercule transporté les remercioit tous (FLORIAN, Fables, 1792, p. 117). Oh!... maman!...s'écria Yvonne transportée,couchons ici, ce sera si amusant! (GYP, Passionn., 1891, p. 77).
III. — Subst. masc., DR. PÉNAL. [En France de 1854 à 1938] Condamné à la peine de la transportation. Ce condamné fait partie d'un convoi de transportés qui doit partir pour la Nouvelle-Calédonie le 1er mars (HUGO, Actes et par., 3, 1876, p. 369). Développement des territoires d'outre-mer, où les transportés pourraient refaire leur vie en défrichant les terres et en les mettant en valeur (YAM.-KELL. 1970).
Prononc.:[]. Fréq. abs. littér.:1 301. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2 576, b) 1 913; XXe s.: a) 1 123, b) 1 633.

Encyclopédie Universelle. 2012.