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tonte

tonte [ tɔ̃t ] n. f.
• 1387; fém. subst. de l'a. p. p. de tondre
1Action de tondre. Tonte des moutons. Tonte des gazons. Déchets de tonte.
2(1694) Laine obtenue en tondant les moutons. Produit de la tonte.

tonte nom féminin (de tondre) Action de couper à ras la toison de certains animaux, en particulier des moutons. Laine qu'on retire par la tonte. Époque où l'on a coutume de tondre les troupeaux. Action de couper à ras un gazon, de couper le bout des rameaux des arbres. ● tonte (synonymes) nom féminin (de tondre) Époque où l'on a coutume de tondre les troupeaux.
Synonymes :
- tondaison

tonte
n. f.
d1./d Action de tondre. La tonte des moutons, du gazon.
d2./d Laine qui a été tondue.
d3./d Période de l'année où l'on tond les moutons.

⇒TONTE, subst. fém.
A. — Action de tondre les moutons. La toison des brebis s'en allait sous la tonte, Laines que l'autre hiver tisseront les métiers (RÉGNIER, Sites, 1887, p. 124). C'était de petites fêtes pour la fenaison, la tonte des moutons, le gaulage des noix, la cueillette des pommes (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 148).
P. méton.
Laine obtenue en tondant les moutons. C'était ce Dilois qui achetait d'ordinaire les tontes des magnifiques troupeaux de mérinos qu'on élevait sur les domaines de Luizzi (SOULIÉ, Mém. diable, t. 1, 1837, p. 43).
♦ Époque où l'on tond les moutons. C'est vers 1800 que chaque tonte annuelle des moutons devint l'occasion d'un véritable congrès agricole international à Holkham (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1968, p. 195).
B. — Action de tondre les cheveux d'une personne, les poils ou la toison d'un animal. La tonte faite, après une ablution de seaux d'eau, on pouvait le voir, se ressuyant sur une de ces colonnes antiques (...) il y trônait avec une majesté bonasse, à côté d'une rangée de petits chiens qui grelottaient, tout noyés, sur le parapet du forum (GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 196).
C. — Action d'égaliser une haie, une pelouse, en coupant les pousses et les brindilles. Synon. taille, élagage. Tonte annuelle des taillis. La compétition pour l'eau peut être diminuée par le choix de graminées pas trop avides (...), par des tontes répétées de la prairie qui limitent l'enracinement de l'herbe (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 93).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1387 « laine obtenue en tondant les animaux » (doc. ds R. DE LESPINASSE, Métiers et corporations de Paris, t. 3, 1897, p. 280: tous chapelliers [...] pourront ouvrer de tonte d'aignelins); b) 1690 « action de tondre les bêtes à laine » (FUR.); c) id. « époque où a lieu cette action » (ibid.); 2. a) id. « produit de l'élagage des bois » (ibid.); b) 1771 « élagage des bois, des palissades, des charmilles » (Trév.). Dér. de tondre dont il représente le fém. d'un anc. part. passé tonditus (FEW t. 13, 2, p. 27 a, note 3). Fréq. abs. littér. :11.

tonte [tɔ̃t] n. f.
ÉTYM. 1387; fém. subst. de l'anc. p. p. de tondre.
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I Agric.
1 Action de tondre. || Tonte des moutons. || La tonte d'un cheval ( Tondage), d'un caniche. || La tonte des arbustes ( Taille); des gazons.Tonte des poils d'une étoffe. Tonture; tontisse.
2 (1694). Laine obtenue en tondant.
3 (1690). Époque où l'on tond les moutons.
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II (Personnes). Rare. Action de raser, de tondre (les cheveux, les poils).
0 (…) nos ancêtres, coutumiers des sacrifices humains, n'auraient-ils pas pensé que le ciel s'écroulerait sur leurs têtes scalpées peu à peu par les siècles, s'ils avaient prévu que cet été-là (…) leurs descendants, soûls de moralité autant que d'un hydromel, infligeraient cette humiliation aux femmes coupables de s'être compromises avec les occupants : la tonte à ras ? Tonte du crâne, s'entend, et non du pubis comme la logique l'eût voulu.
Michel Leiris, Frêle bruit, p. 27.
DÉR. (Du même rad.) Tontisse.

Encyclopédie Universelle. 2012.