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théisme

1. théisme [ teism ] n. m.
• 1756; angl. theism, du rad. gr. theos « dieu »
Didact. Doctrine indépendante de toute religion positive, qui admet l'existence d'un Dieu unique, personnel, distinct du monde mais exerçant une action sur lui ( déisme). « Ce théisme a fait depuis des progrès prodigieux dans le reste du monde » (Voltaire). ⊗ CONTR. Athéisme (plus cour.). théisme 2. théisme [ teism ] n. m.
• 1871; de thé
Méd. Ensemble des accidents aigus ou chroniques dus à l'abus de la consommation de thé ( théine).

théisme nom masculin (anglais theism) Doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu personnel, cause du monde. ● théisme nom masculin (de thé) Habitude de boire des quantités excessives de thé.

théisme
n. m. Didac. Doctrine philosophique selon laquelle le principe d'unité de l'Univers est un Dieu personnel, cause de toute chose.

⇒THÉISME, subst. masc.
PHILOS. ,,Doctrine qui admet l'existence d'un Dieu unique et personnel comme cause transcendante du monde`` (MORF. Philos. 1980). Anton. athéisme, déisme, panthéisme, polythéisme. Les principes directeurs de la science sont plus favorables au théisme qu'à l'athéisme ou même au déisme (Théol. cath. t. 4, 1 1920, p. 761). L'usage philosophique a retenu cette distinction: le déisme équivaut à une croyance en Dieu qui reste volontairement imprécise (...); le théisme accorde à la raison le pouvoir de démontrer l'existence de Dieu et de déterminer sa nature créatrice par analogie avec la nature créée (Encyclop. univ. t. 18 1974, p. 515, s.v. déisme).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1745 (DIDEROT, Principes de la philosophie morale, ou essai de M. S A. Cooper Comte de [Shaftesbury] sur le mérite et la vertu, avec réflexions, Amsterdam, p. 12, note). Terme formé sur le gr. « Dieu » (suff. -isme) d'abord en angl. (1678 ds NED) d'où il est passé en fr. Fréq. abs. littér.:64. Bbg. GOHIN 1903, p. 269. — QUEM. DDL t. 8.

1. théisme [teism] n. m.
ÉTYM. 1756; angl. theism, du rad. du grec theos « dieu ».
Didact. Doctrine philosophique (indépendante de toute religion positive) qui admet l'existence d'un Dieu unique, personnel, distinct du monde mais exerçant une action sur lui ( aussi Déisme); → Religion, cit. 21, Rousseau.
1 Le théisme, dont le roi (Charles II) faisait une profession assez ouverte, fut la religion dominante au milieu de tant de religions. Ce théisme a fait depuis des progrès prodigieux dans le reste du monde. Le comte de Shaftesbury (…) l'un des plus grands soutiens de cette religion, dit formellement, dans ses Caractéristiques, qu'on ne saurait trop respecter ce grand nom de théiste.
Voltaire, Essai sur les mœurs, CLXXXII.
REM. Théisme peut s'opposer à panthéisme (Dieu non personnel), à polythéisme (pluralité de dieux) et être distingué de déisme. Mais les emplois non techniques en font un quasi-synonyme de déisme.
2 On eût bien étonné nos instituteurs et blessé l'idée qu'ils se faisaient de leur capacité d'héritage et d'accueil en leur objectant que cet optimisme, cette divinisation de l'homme et de la société et même leur vague théisme étaient fondamentalement anti-chrétiens. Obéissant à la morale naturelle, ils croyaient de bonne foi relever le Christ trahi par ses prêtres, le continuer et l'accomplir.
Raymond Abellio, Ma dernière mémoire, t. I, p. 143.
CONTR. Athéisme.
DÉR. Théiste.
HOM. V. 2. Théisme.
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2. théisme [teism] n. m.
ÉTYM. 1871; de thé.
Méd. Ensemble des accidents aigus ou chroniques dus à l'abus de la consommation de thé.
HOM. V. 1. Théisme.

Encyclopédie Universelle. 2012.