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tamanoir

tamanoir [ tamanwar ] n. m.
• 1763; de tamanoa, mot caraïbe, même o. que tamandua
Mammifère (édentés) communément appelé grand fourmilier, qui peut dépasser 2 m, à museau très long, et dont la langue, effilée et visqueuse, lui sert à capturer les fourmis dont il se nourrit.

tamanoir nom masculin (caraïbe tamanoa, variante du tupi tamandoa) Grand fourmilier des forêts et savanes d'Amérique tropicale, à longue queue velue, se nourrissant de fourmis et surtout de termites.

tamanoir
n. m. Grand fourmilier (Myrmecophaga tridactyla) d'Amérique du S., à la fourrure abondante, à la queue en panache.

⇒TAMANOIR, subst. masc.
ZOOL. Mammifère d'Amérique du Sud, de l'ordre des Édentés, caractérisé par un corps assez allongé, au pelage brun noirâtre avec deux bandes latérales blanches sur chaque épaule, des pattes blanches et noires (celles de devant munies d'énormes griffes courbes), une longue queue touffue, brune, de courtes oreilles arrondies, une tête étroite, s'effilant en trompe, des mâchoires sans dents, une langue filiforme lui servant à capturer les insectes dont il se nourrit, et appelé grand fourmilier. Aucune famille ne présente plus de variétés pour les poils que celle des édentés. Dans le tamanoir « myrmecophaga jubata », le poil est large, plat, avec un sillon longitudinal (CUVIER, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 601). Le tamanoir, avec une langue comme une aiguille, traîne une queue comme une palme (RENARD, Journal, 1902, p. 742). En appos. Fourmilier tamanoir. V. fourmilier ex.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1756 (BRISSON, Règne animal, p. 24 ds ARV., s.v. tamandua). De tamanoa, mot de la lang. des Caraïbes (v. FRIED., s.v. tamandu et KÖNIG). Fréq. abs. littér.:10.

tamanoir [tamanwaʀ] n. m.
ÉTYM. 1763, Buffon; de tamanoa, mot caraïbe, même rac. que tamandua.
Mammifère édenté, appelé aussi grand fourmilier, dont la longueur peut atteindre deux mètres cinquante, au pelage noir et blanc, à longue queue en panache, à longue tête étroite dont la bouche sans dents est munie d'une langue effilée et visqueuse qui lui sert à capturer les fourmis dont il se nourrit (→ Hamadryas, cit. 1).

Encyclopédie Universelle. 2012.