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suburbain

suburbain, aine [ sybyrbɛ̃, ɛn ] adj.
• 1380, repris 1801; lat. suburbanus « sous la ville »
Qui est près d'une grande ville, qui l'entoure. Zone suburbaine ( banlieue, faubourg) . « Des sorties fréquentes dans les squares et les bois suburbains » (Mirbeau). « cette commune passablement suburbaine » (Queneau). banlieusard.

suburbain, suburbaine adjectif (latin suburbanus, de urbs, urbis, ville) Qui est à la périphérie immédiate d'une ville : Population suburbaine.

suburbain, aine
adj. Qui se trouve dans les environs d'une ville. Quartiers suburbains.

⇒SUBURBAIN, -AINE, adj.
A. — Situé à la périphérie, à proximité immédiate d'une grande ville. Habitation, région, résidence suburbaine. En 1860, les communes suburbaines de Paris furent réunies à la ville (Ac. 1878). La ville, saturée, ne pouvant accueillir de nouveaux habitants, on a fait surgir en hâte des cités suburbaines, vastes et compacts lots de boîtes à loyer ou interminables lotissements (LE CORBUSIER, Charte Ath., 1957, p. 54).
B. — Qui concerne la périphérie d'une grande ville. Il s'agissait, il y a cinquante ans environ, d'organiser les transports en commun de cette grande ville de Paris; d'une ville qui, au point de vue du charme, de la beauté des paysages urbains et suburbains, est vraiment l'une des premières du monde (CHARDON, Trav. publ., 1904, p. 317).
En partic. Qui dessert la périphérie d'une grande ville. Voie suburbaine. Outre l'avantage de fixer la main-d'œuvre, cette solution [la construction de cités ouvrières] présentait également l'intérêt d'éliminer les transports entre domicile et lieu de travail, surtout à une époque où il n'existait pas encore de transports suburbains rapides et à grosse capacité comme aujourd'hui (Industr. fr. engrais chim., 1956, p. 9).
REM. 1. Suburbanisation, subst. fém. ,,Processus d'extension des phénomènes de banlieue au détriment des espaces ruraux périurbains`` (GEORGE 1984). 2. Suburbanité, subst. fém., hapax. Les usines travaillaient paisibles, les arbres du bois s'agitaient dans le vent. Ce furent des suburbanités exquises. Que tout cela paraissait calme, imaginaire (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p. 88).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. Ca 1380 (ROQUES t. 2, I, 11957), rare av. le déb. du XIXe s. Empr. au lat. suburbanus « voisin de la ville, aux portes de la ville » (formé de sub « sous, aux pieds de, proche de » et urbanus « urbain, de la ville »). Fréq. abs. littér.:38. Bbg. DARM. 1877, p. 183.

suburbain, aine [sybyʀbɛ̃, ɛn] adj.
ÉTYM. V. 1380, rare av. 1801, Mercier; lat. suburbanus « sous (sub) la ville (urbs) ».
Qui est près d'une grande ville, qui l'entoure. || Communes suburbaines : banlieues, faubourgs. || Une petite gare suburbaine (→ Promener, cit. 2).
1 Ce pavillon (d'Issy) fut la résidence suburbaine de Marguerite de Valois, la première femme de Henri IV (…)
Renan, Souvenirs d'enfance…, IV, II, Œ. compl., t. II, p. 832.
2 (…) vingt véhicules (…) pleins d'enfants attifés pour une pastorale suburbaine (…)
Rimbaud, Illuminations, XVI.
3 Des sorties fréquentes dans les squares et les bois suburbains, tout cela l'émerveillait (…)
O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 336.
Fam. Qui a les caractères propres aux entours des grandes villes. Banlieusard.
4 (…) il ne semblait pas que sa renommée dépassât de beaucoup des limites de cette commune passablement suburbaine.
R. Queneau, Loin de Rueil, p. 29.
REM. Jouant sur les sens de l'adj. urbain, Queneau a forgé le dérivé plaisant suburbanité : || « ce furent des suburbanités exquises » (Loin de Rueil, p. 88).

Encyclopédie Universelle. 2012.